• La visite du président Macron est très attendue
• Le Cameroun est prêt à l’accueillir sur le tarmac
• Les populations ont des demandes formulées
Le président français Emmanuel Macron atterrit au Cameroun lundi le 25 juillet 2022 à vingt-deux (22) heures. Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une tournée que va effectuer le chef de l’Etat élu pour un deuxième mandat consécutif il y a quelques mois.
Par rapport à la visite, France 24 informait justement dans la matinée du lundi le 25 juillet que le président « Emmanuel Macron se rend lundi au Cameroun, première étape d'un voyage de quatre (04) jours en Afrique centrale, dédié à la sécurité alimentaire, aux investissements français ainsi qu'à la gouvernance ».
Le média ajoute que le dirigeant Macron rencontrera dans le pays d’accueil Paul Biya, qualifié de « plus vieux chef d'Etat du monde au pouvoir depuis quarante (40) ans, dans un contexte d'incertitude politique quant à sa succession ».
La directrice du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac), Maximilienne Ngo Mbe est également au courant de la nouvelle. Elle a exprimé ses différentes attentes de cette très attendue, la première depuis que Macron a été élu à l’Elysée.
« Nous savons que la France c’est un pays des droits de l’homme. Chacun à ses défauts mais c’est un pays des droits de l’homme et il ne serait pas bon que le président Emmanuel Macron arrive ici et que les questions des droits de l’homme, qui sont bien respectées en France, qu’ils ne les mettent pas sur la table avec son homologue. C’est notre souhait », a laissé entendre Maximilienne Ngo Mbe.
Avant elle, les organisations de défense des droits de l’homme, Amnesty International et Human Rights Watch se sont également penchées sur la question : « En rencontrant le président Paul Biya, arrivé au pouvoir en 1982, le président français Emmanuel Macron devrait clairement exprimer son inquiétude quant aux violations des droits humains commis par les forces de sécurité dans les deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis 2016, et à la répression à l’encontre de toute personne dans le pays qui ose critiquer le pouvoir. Aujourd’hui au Cameroun, arrestations, détentions arbitraires et torture sont monnaie courante ».