L’assassinat de Martinez Zogo a été fermement condamné par plusieurs ONG à travers le monde suscitant des critiques sur la situation des droits de l’homme au Cameroun de la part d’un collectif d’ONG. En cette date du 21 février 2023, les membres de ce collectif ont exposé au grand jour, les multiples actes de meurtres, d’arrestations et de détentions survenus au Cameroun en 2022.

Dans le rapport, les ONG font état de 1759 cas de violences et de violations des droits humains au Cameroun.

En détaillant davantage, le collectif a particulièrement mis l’accent sur les 897 cas de meurtres dénombrés dont 542 dans la région du nord-ouest. Par ailleurs, dans la région de l’extrême-nord, 339 meurtres et 137 enlèvements ont été recensés.

Le rapport mentionne également 162 cas d’incendies criminels, 28 cas de violences basées sur le genre, des arrestations et détentions arbitraires.

Ayant certainement fait quelques tours dans les commissariats et gendarmeries, les membres du collectif d’ONG ont constatés que ce sont des lieux où les droits de l’homme sont bafoués au quotidien sur le territoire camerounais.

Ils dévoilent que la cellule dans les gendarmeries et la police est un lieu de torture pour les personnes qui s’y aventurent. « Quand vous rentrez dans une cellule dans un commissariat, vous restez debout, il n y a pas de toilettes. Faites le tour et si vous connaissez une seule cellule où on a prévu des bancs : ça n’existe pas », informe Philippe Nnanga, membre de l’ONG Monde avenir.

Ce n’est pas la première fois qu'un tel rapport sort sur la situation des droits de l’homme au Cameroun. Dans les années antérieures, plusieurs autres ONG ont aussi révélés les conditions de vie déplorables des détenus dans les prisons allant du surpeuplement aux mauvaises conditions hygiéniques.