Entre les présidents Ahmadou Ahidjo et Paul Biya, le choix est clair et vite fait pour la plupart des Camerounais en terme de celui d’entre les deux (02) qui a vraiment réussi à marquer son passage à la tête de l’État. Mais pour les plus indécis, il faut souvent leur rappeler quelques faits historiques comme cette fois où Ahmadou Ahidjo a mis toute une armée à ses pieds.
Le blogueur Jacques Jorel Zang se rappelle précisément des faits : « 13 mars 1962, le président du Cameroun Ahmadou Ahidjo reçu en grandes pompes par l'homme le plus puissant au monde le très charismatique et très populaire John Fitzgerald Kennedy ».
C’est « un privilège rarissime et unique pour un chef d'État africain qui traduit de l'importance qu'on donnait au Cameroun et à son président. Tous les grands corps de l'armée américaine. Tout le gouvernement américain, tapis rouge », dit-il.
La source écrit également qu’on « pouvait tout reprocher au président Ahmadou Ahidjo qui effectivement était très loin d'être un saint mais on ne saurait nier le respect que la communauté internationale lui donnait ainsi qu'à son pays. Le Cameroun a tout perdu depuis 1982 ».
Mais encore renchérit Zang dans un autre post, « le plus important n'est pas d'avoir le pouvoir pour juste l'avoir ou de s'en enorgueillir d’en avoir mais plutôt de savoir utiliser ce pouvoir au profit de tous ».
Parce que « les "grands hommes" dans l'histoire de l'humanité ont marqué de leur empreinte le monde pas pour leur pouvoir mais pour l'usage qu'ils en ont fait quand ils avaient ce pouvoir dans les mains. Statut bien visé. Bon début de semaine à tous et à toutes », termine-t-il.
On peut facilement deviner que l’auteur de ces mots visait le régime de Yaoundé à la tête duquel se trouve Paul Biya, patron du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) qui est le parti au pouvoir.