Le 10 janvier 2015 n’aura pas été jour de tout repos pour le sous-préfet de Mokolo. Ce dimanche, après avoir été informé de la détérioration des relations entre les services de police basés à Minawao et les éléments du poste de gendarmerie de Zamaï, l’autorité administrative est allé étouffer dans l’oeuf ce conflit inutile par ces temps d’insécurité. «Il n’y a pas de place pour la bagarre, ni pour les intrigues.
L’heure est à l’union sacrée et à la collaboration entre toutes les forces de maintien de l’ordre. C’est ainsi que nous serons efficaces et combattrons notre ennemi commun. Et n’oubliez pas que Minawao est un volcan latent où ça peut péter à tout moment», a rappelé avec insistance le sous-préfet à ses collaborateurs. Il était pour la circonstance accompagné des autorités de la ville de Mokolo, dont un représentant du procureur de la République près les tribunaux, le commissaire spécial de la ville, Fomena, et le commandant de la compagnie de gendarmerie.
Pour rappel, le conflit entre les deux corps est né à la suite d’un malentendu entre le chef d’antenne de la surveillance du territoire basé à Minawao, l’officier de police Maliki et un gendarme en service au poste de gendarmerie de Zamaï. Selon nos informations, le premier aurait reproché au second les attitudes peu orthodoxes de ses collaborateurs qui, selon lui, sont contraires à l’éthique de la gendarmerie.