Sur instructions de la haute hiérarchie, une enquête a été ouverte par la police judiciaire alors que les médias l’annoncent déjà en cavale.
D’après le quotidien Le Messager du mercredi 30 mai 2018, l’immeuble qui abrite l’organe central chargé de la supervision des élections, Elections Cameroon (ELECAM) est gardé par la Police et quelques éléments du Groupement Spécial d’Opérations (GSO) depuis lundi dernier.
Des informations recueillies auprès de certaines sources internes, renseignent que le bureau d’Abdoulaye Babale, ancien directeur général d’ELECAM ainsi que celui du chef de la Division des affaires administratives et financières ont été mis sous scellés Une instruction, apprend-on, de la haute hiérarchie qui compte « ouvrir une enquête sur la gestion du directeur débarqué ».
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D’après le journal, il est en effet reproché à Abdoulaye Babalé, le Dg déchu, une gestion calamiteuse et opaque des ressources humaines, matérielles et financières dont il était en charge jusqu’à ce qu’il soit limogé, quatre ans après sa prise de fonction le 21 juillet 2015. Il faut dire que son personnel se plaignait d’être victime de traitement inhumain de la part de l’ex Dg, d’où le mauvais climat qui régnait au sein de cette structure. L’infortuné paierait ainsi donc le prix de cette ambiance délétère, devenue insupportable et suffocante pour tous les employés de cet organe.
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Par ailleurs, porté disparu depuis le début du week-end dernier, le désormais ex-patron d’ELECAM est annoncé en cavale par certains journaux qui précisent que la Police judiciaire serait à ses trousses, peut-on lire dans le journal. Le concerné était en outre absent à la cérémonie d’installation des nouveaux promus, à la tête desquels se trouve Erick Essousse.
Toutefois, le décret signé lundi dernier par le président de la République pourrait, espérons-le, s’inscrire dans une logique de recherche de la sérénité au sein de cette structure. Surtout que cette année sont attendus plusieurs scrutins, dont les présidentielles, les Législatives et les Municipales, entre autres.