Politique of Thursday, 31 May 2018

Source: journalducameroun.com

ELECAM: à peine nommé Erik Essousse limoge plusieurs cadres

Trois responsables d'ELECAM ont été limogés Trois responsables d'ELECAM ont été limogés

Le nouveau directeur général des élections a procédé à des nominations au sein des services centraux de sa structure. Plusieurs bureaux ont été placés sous scellés.

Quarante-huit heures après sa prise de fonction, Erik Essousse, le nouveau directeur général des élections, vient de décider de la nomination de nouveaux responsables à la tête de certaines divisions et cellules au sein des services centraux d’Elections Cameroon (Elecam). C’est la substance d’une note de service rendue publique ce 29 mai, et diffusée au sein de ladite institution.

Erik Essousse a, en effet, démis de leurs fonctions, trois responsables de l’ère Abdoulaye Babale. Il s’agit notamment du chef de la division des affaires administratives et financières (Daaf) M. Tete Devert ; il est désormais remplacé par M. Ngolle III Patrice. Dans la même division, la chef de la cellule financière, Mme Anavai Françoise epse Tagne, a été remplacée par Mme Arongabor Benedicta Erock Tame, inspecteur des impôts.

Des changements ont également été opérés au sein de la division de la communication et des relations publiques où Mme Florence Meke Nguele, la chef de division, a été remplacée par Mme Patience Elango, précédemment chef de la cellule des relations publiques. A ce dernier poste, c’est Mme Bintou Sarr qui officiera désormais, tandis que Mme Mariamou Bawa garde son poste de chef cellule de communication.

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Les nominations du nouveau directeur général des élections sont intervenues quelques heures seulement après une réunion entre ledit responsable et le président du conseil électoral. Selon des sources concordantes, les bureaux de l’ancien directeur général, ainsi que ceux de l’ancienne Daaf ont été scellés. Ce qui présage de l’ouverture imminente d’un audit, sur la gestion d’Abdoulaye Babale lors de son passage à la tête de cet organe.

En rappel, il a été reconnu coupable de faute lourde par le conseil électoral, en raison de sa gestion jugée « calamiteuse » de l’organe.