Vendredi 20 juillet de l’an de grâce 2018, nous sommes dans l’enceinte de l’Enam, une ambiance peu habituelle y règne. On ressent une saine excitation dans ce lieu qu’à l’accoutumée et si studieux et strict. Les étudiants habitués à la conformité des lieux due au code vestimentaire de cette école qui pour mission de former l’élite de l’administration, sont un peu déconcerté mais leurregard inquisiteur n’a pas d’influence sur leu emploi du temps meublé. Le protocole nous dirige poliment vers le grand Amphi où les différentes chorales des lieux font patienter l’assistance en interprétant des mélodies très appréciées.il est 10 heures 30 minutes quand le Maître de céans, le Directeur Général de l’ENAM Louis Toussaint MENDJANA fait son entrée dans la salle et prend place sur l’estrade d’honneur avec un panel qui sera complété au fur et à mesure. A presque 11 heures, le chargé de la communication, impresario de circonstance Monsieur DIKONGUE annonce l’arrivée de l’un des ministres en charge de la tutelle de l’ENAM en la personne de Joseph LE, Ministre de la Fonction Publique et de la réforme administrative.

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Comme le veut l’usage, tout l’amphi se lève pour accueillir celui qui préside la cérémonie. Passé les formalités d’usage, il a été question d’installer celle qui a été nommée par décret présidentiel le 05 juillet dernier dans ses fonctions de Présidente du Conseil d’Administration de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature, Madame FEH Helen KWANGA épouse GALEGA, dont le journaliste principal hors échelle Joseph LE brossera sommairement, mais assez brillamment le parcours afin que nul n’en ignore. L’on apprendra de cette ébauche que la nouvelle présidente estla première de son genre à occuper ce poste, il nous sera également dit que la magistrate hors hiérarchie est un pur produit de l’ENAM puisque issue de la formation 1989.

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C’est donc fort de cette expérience et de ses convictions chrétiennes (en témoigne les différentes organisations chrétiennes reconnaissables à leurs uniformes dont la présence a été assez remarquée dans l’auditoire de l’amphi) que Madame le PCA compte mener à bien sa tâche. C’est d’ailleurs avec large sourire qua la passation de fonction s’est faite avec son prédécesseur Joseph MALEGHO Aseh appelé à servir son pays comme Secrétaire Général de la toute récente Cour Constitutionnelle. S’en est suivi les traditionnelles articulations telles que les souhaits de bienvenu du personnel, des étudiants…, les félicitations des proches. Le tout est conclu par un cocktail offert parl’Ecole nationale d’administration de Magistrature aux différents invités, agrémenté par des groupes de danse et une fanfare qui a rivalisé d’adresse jusqu’à notre départ de ce temps du sérieux et du savoir.