C’est la solution proposée par le patron de l’ENAM pour réparer ce qu’il considère comme une erreur.
Procéder au remplacement ! C’est la solution que préconise le directeur général de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM). Linus Toussaint Mendjana, révèle La Nouvelle Expression (LNE) en kiosque le 22 décembre 2017, pense qu’il faut remplacer le candidat déclaré admis alors qu’il est décédé, par un autre bien vivant.
Un scandale retentissant ébranle en effet l’ENAM depuis la publication des premiers résultats définitifs pour la prochaine rentrée académique. Le nom du candidat Njdomo Millsaints Claude, s’est retrouvé sur la liste des admis, alors que ce dernier est décédé bien avant les épreuves orales, dernière étape du concours d’entrée à la prestigieuse école. Il était même avec la 14/20, le major de section Administration des affaires sociales cycle A.
Une situation qui n’a pas échappé à la presse. Aussi, le Premier Ministre, Philemon Yang, a-t-il instruit la mise sur pied d’une commission d’enquête afin de faire la lumière sur le dossier.
Le quotidien souligne que ladite commission, composée d’un représentant des services du PM, un autre du ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative (MINFOPRA), du président du conseil d’administration de l’ENAM et de la direction générale de l’école, n’a pas encore commencé à travailler. Et pour cause, apprend-on, Toussaint Mendjana a demandé à d’abord faire une enquête interne pour savoir à quel niveau se situe le problème.
Il est parvenu à la conclusion qu’il s’agit d’une « erreur » et propose qu’on remplace le candidat mort. A en croire notre confrère, le DG de l’ENAM devrait faire cette proposition écrite au ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative.