Actualités of Tuesday, 22 August 2017

Source: actucameroun.com

ENAM: un sujet d’actualité soulève la colère des candidats au concours d’entrée

Ils ont été appelés à commenter et justifier les innovations issues de la loi du 12 juillet 2017 Ils ont été appelés à commenter et justifier les innovations issues de la loi du 12 juillet 2017

Dimanche, dans le cadre de l’épreuve de droit administratif, les candidats étaient appelés à «commenter et justifier les innovations qu’apporte la loi n° 2017/010 du 12 juillet 2017 portant statut général des établissements publics» dans le cadre du concours d’entrée à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature du Cameroun (Enam), qui s’est tenu du 19 au 20 août dernier.

Le sujet proposé n’étant pas accompagné du texte de loi, les candidats perçoivent cette épreuve comme un attrape – nigaud. «Dans l’amphi principal où j’ai composé, les gens criaient. On a hué le surveillant comme si c’était lui qui avait composé l’épreuve. Dès qu’on a sonné la fin de la première heure, la salle s’est pratiquement vidée. Les gens ont remis leurs copies, blanches, ils sont partis», témoigne un candidat.

S’agissant de la norme, elle a été promulguée en même temps que la loi n° 2017/11 portant statut général des entreprises publiques. Ces textes sont venus abroger la loi du 22 décembre 1999 en apportant une distinction formelle entre les établissements publics et les entreprises publiques. Il est spécifiquement question pour la loi n°010/2017 du 12 juillet dernier de préciser le rôle des tutelles technique et financière, les mécanismes de contrôle et les attributions des directeurs généraux des établissements publics.

Il dispose, entre autres, qu’un établissent public est peut-être défini comme une «personne morale de droit public, dotées de l’autonomie financière et de la personnalité juridique chargés de la gestion d’un service public ou de la réalisation d’une mission spéciale d’intérêt général pour le compte de l’Etat ou d’une collectivité territoriale décentralisée». Laquelle, portant sur un objet non commercial et non industriel, peut revêtir les caractères administratifs, social, hospitalier, culturel, scientifique, technique, professionnel, économique et financier ou même revêtir un caractère spécial.

Suivant la loi n° 2017/010, les établissements publics sont gérées par un conseil d’administration «composé de cinq membres au minimum et 12 au maximum», d’un directeur et éventuellement un directeur général adjoint, tous nommés par décret présidentiel.