Dans l'affaire du tragique enlèvement et assassinat de Martinez Zogo, le juge d'instruction Sikati II Kwamo explore une nouvelle piste révélatrice. Les auditions des membres du premier commando ont révélé des détails intrigants. Clément Ebo'o, élément de la DGRE incarcéré, a livré des informations cruciales lors d'une audition exclusive devant la commission mixte.

Clément Ebo'o rapporte avoir laissé Martinez Zogo en vie après l'avoir enlevé et torturé. Il témoigne : « Quand on l'a laissé, il était conscient et vivant. Tu peux marcher ? Il a dit oui. » Cependant, des éléments laissent penser qu'une autre équipe est intervenue pour "finir le travail", comme l'a suggéré Justin Danwe. Le juge Sikati II Kwamo explore donc activement cette nouvelle piste.

Une personnalité clé émerge dans cette enquête : Savom Martin Stéphane, Président de la Section RDPC Haute-Sanaga, Nord-Est. Maire de la Commune de Bibey, il entretenait des liens étroits avec Martinez Zogo et était un intime du Secrétaire Général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.

Convoqué comme témoin, Savom Martin Stéphane réagit avec véhémence, accusant le juge d'instruction Sikati II de ternir l'image du département de la Première Dame. Des lettres de protestation sont adressées au Président de la République, au Secrétaire Général de la Présidence, et au ministre délégué à la Défense. Des menaces voilées émanant de Savom Martin Stéphane sont également proférées.

Le juge Sikati II a découvert un élément intrigant : la femme de Savom Martin Stéphane, Essouma Balla Andrée Georgina, est capitaine dans l'armée, en service à la DGRE, précisément à la Direction des Opérations sous les ordres de Justin Danwe. Elle est également une proche de Ferdinand Ngoh Ngoh. Ces connexions soulèvent des questions et renforcent la suspicion autour de Savom Martin Stéphane.

L'enquête sur l'assassinat de Martinez Zogo prend une tournure complexe avec l'émergence de nouvelles pistes. Le juge Sikati II Kwamo demeure déterminé à faire la lumière sur cette affaire, malgré les tensions et les réactions véhémentes de certaines personnalités impliquées. L'intrigue se densifie autour des relations politiques et familiales au sein de la DGRE et de la présidence. La suite de cette enquête promet d'apporter des révélations importantes sur les circonstances entourant la mort tragique de Martinez Zogo.