• Nyamding Messanga a sollicité l’intervention de Paul Biya
• Paul Biya a répondu par le silence
• L’affaire se complique pour Nyamding Messanga
C’est l’affaire qui secoue actuellement le landernau politico-médiatique du Cameroun. Cette affaire dite Nyamding Messanga contre le RDPC prend des proportions inquiétantes. Celui qui se présente comme un Biyaïste risque une exclusion du parti au pouvoir. Mais derrière cette guerre fratricide, tous les regards sont tournés vers une seule personne. Paul Biya. Ce dernier a déjà envoyé un message au protagoniste, même si c’est de manière passive.
En effet, à la suite de sa convocation devant le conseil de discipline du parti, Nyamding Messanga a envoyé une note à Paul Biya pour demander sa médiation. Seulement, depuis lors, le Chef de l’Etat n’a daigné répondre à cette sollicitation. Ce silence aussi est une réponse à l’intéressé qui se retrouve aujourd’hui dans de beaux draps.
« Les différents points ainsi déroulés me commandent de prendre en compte le haut respect que j’éprouve à votre égard. Tout en ignorant jusqu’alors les motifs qui ont suscité ma comparution devant cette commission de discipline ad hoc, il convient malgré tout de souligner que 6 points m’ont incité à vous faire prendre conscience que votre commission doit se conformer à la réglementation qui encadre le fonctionnement du parti : Premier Point : J’ai sollicité le haut arbitrage du Président National S E Paul Biya pour obtenir son haut avis sur la légalité de cette commission ad hoc. Nous ne perdons rien à attendre à l’effet de nous conformer aux règles qui encadrent le fonctionnement de notre Grand Parti National », a souligné Nyamding Messanga dans son mémoire de défense.
Selon les indiscrétions, depuis Nyamding Messanga cherche en vain l’intervention de Paul Biya dans cette affaire. Seulement, le clan Chantal Biya et Ferdinand Ngoh Ngoh ne veulent pas se laisser faire.
La situation se complique pour ce Biyaiste. Selon certains, il a perdu déjà la bataille et Paul Biya ne souhaiterait pas intervenir dans ce dossier.