La capitale économique a été hier le théâtre d'une scène digne d'un film de guerre hollywoodien. En effet, une infrastructure de la centrale a pris feu, ce qui a causé une rupture de l'énergie électrique dans la quasi-totalité de la ville de Douala. Plusieurs interrogations interviennent ::incendie accidentel ou criminel? Quel impact d'une telle catastrophe sur l'environnement ? Quelle prévention pour une telle catastrophe ? Autant de questions qui méritent une réponse claire.

Malgré un retour à la normale ce matin dans la ville de Douala, force est de constater que l'on pourrait faire un bilan de cette situation malencontreuse afin d'établir la chaîne de responsabilité. En effet, on est sans ignorer que la ville de Douala c'est deux zones industrielles qui couvre environ 42% des établissements classés catégorie 1. Dans cette perspective, l'incendie d'un poste de transport d'énergie électrique (Non la centrale thermique de Logbaba) va sans aucun doute causer des impacts financiers et environnementaux non moins importants.

Sur le plan économique, La zone industrielle de Bassa a donc été en arrêt pendant des heures. Sur le plan environnemental, il est évident que pour certains besoins,les groupes électrogènes ont bien tourné et il est donc évident que des tonnes de GES ont été émises dans l'atmosphère. En dehors de Bonaberi, le reste de la ville était dans le noir. Il importe donc que des enquêtes déterminent les responsabilités dans cette situation innacceptable et va par la même occasion évaluer le niveau des impacts de cet incendie. Aussi, quelques les causes de cet incendie (technique, professionnelle, sécuritaire) , il est clair que les responsabilités doivent être dégagées dans le respect de la norme.