Ils sont de l’arrondissement de Mvangane. Ils veulent être rattachés à la nouvelle unité administrative de Meyomessi. Ils ont rédigé des mémorandums et pétitions adressés au Président de la République.

Ce sont les communautés villageoises de l’arrondissement de Mvangane, Oyem, Endengue, Akoo-bete, Mebemenko, Ekowong. Elles ont saisi le président de la République via René Emmanuel Sadi le ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation pour exprimer leur ras-le-bol.

Ces communautés affirment avoir marre de vivre dans l’isolement et l’indifférence. Malgré la présence des structures telles que le ministère de l’Economie, la mairie, le Feicom et le Pndp le train de vie et le quotidien des populations restent inchangés.

«L’insécurité va grandissante et les autorités administratives de Mvangane n’y vont pas jusqu’au pont de Mvaezom, dernier village qu’elles considèrent appartenir au département de la Mvila», écrit le journal.

Le journal L’Epervier édition du 23 mars 2016 en kiosque dit qu’outre le problème décrié et suscitée, «dans la partie sud de cette localité perdue en pleine forêt équatoriale, une autre communauté a saisi la République gabonaise pour venir occuper son territoire au niveau de Minkoumou, Alonbou, Afane, Ako’o Bas et Nkolenyeng.

Les raisons de leur ras-le-bol sont fondées et interpellent le gouvernement de la République à prendre acte et à impliquer certaines élites de Mvangane dans le partage du gâteau national».

La plupart des écoles, des hôpitaux, des terrains de football, des constructions des chapelles ne sont que des dons des âmes de bonne volonté de ces villages, apprend-on des sources.