Le personnel de la prison centrale d’Ebolowa dénonce la mauvaise gestion de la prison par le régisseur, a écrit Boris Bertolt. Il a également relayé le contenu de la plainte du personnel que voici.
Depuis la prise de service de Ibrahima Garba Halilou à la prison centrale d' Ebolowa comme régisseur en juillet 2023, il n'a sans cesse porté du discrédit sur l'honneur de l'administration pénitentiaire en créant un mal être général entre les personnels. Ses attitudes irresponsables se manifestent par :
1- Il se proclame être protégé par le secrétaire d'État en charge de l'administration pénitentiaire. D'où ses affectations par semaine des personnels, menaces permanentes, le clanisme et le trafic d'influence.
2- La dévalorisation du personnel d'encadrement qui se fait fouiller par les détenus issus de la même région que lui arborant des chasubles écrits SECURITE.
3- Attitudes tribalistes à l'endroit des personnels Bulu à travers
- Des affectations permanentes de ceux-ci dans la zone septentrionale du pays.
- Des sanctions arbitraires à leur endroit.
- Des déclarations insultantes et propos tendancieux aux rassemblements à l'endroit du personnel Bulu, les Bulu n'ont pas de couilles.
4- Trafic illicite de tout genre (chanvre indien, téléphones, produits psychotropes, alcool)
5- Absence permanente du Régisseur au bureau, son domicile étant transformé en bureau à la grande désolation des personnels et des autres usagers sollicitant le service public de la prison.
6- Attitude souvent déséquilibré du régisseur due à son addiction à la consommation du chanvre indien et autres produits psychotropes.
7- Refus criard de collaborer et mépris des autres services de maintien de l'ordre de la ville d'Ebolowa.
8- Monnayage dans l'attribution des locaux des détenus à travers ses indiques et hommes de main.
9- Arnaque des usagers et détenus lors des libérations.
10- L'armement du personnel contre le personnel.
11- Corruption et monnayage dans la désignation aux postes de responsabilité à la prison.
12- Imposition aux détenus de la ration alimentaire originaire de la partie septentrionale du pays au mépris des textes en vigueur (couscous-feuilles de baobab) 6 jours sur sept.
13- Son refus de délivrer aux personnels les documents administratifs (attestation de présence effective).