Certains de ses nouveaux nés sont retrouvés dans des dépotoirs. Selon le chef du Centre social de la ville, la misère est la principale cause du phénomène.
C’est un fait qui devient récurrent à Ebolowa dans la Région du Sud. Des nouveaux nés abandonnés ci et là par leurs différentes génitrices.
La situation préoccupe de plus en plus le corps médical et les structures sociales de la ville. Au Centre social d’Ebolowa par exemple, neuf cas ont déjà été enregistrés en seulement un an et demi. Et il se trouve que certaines de ses mamans choisissent de laisser leurs enfants dans des dépotoirs. Théodore Amantsang Falafala le chef du centre social indique que dans la plupart des cas, la «misère» se présente comme la principale raison qui pousse ces femmes à commettre un acte pareil.
Celui-ci déclare dans les colonnes du 7 novembre 2017 de notre confrère Le Jour «des jeunes filles se retrouvent avec des bébés sans moyens de les prendre en charge. Elles sont donc obligées d’aller déposer ces nourrissons à des lieux inconnus».
Outre la misère, le chef du centre social d’Ebolowa pense que les parents ont aussi leur part de responsabilité dans ce qui se passe. Pour lui ces derniers faillissent à leur devoir d’éducation. «Surtout pour les jeunes qui n’ont pas eu une certaine maturité», précise-t-il. Un point de vue que n’acceptent pas bon nombre de parents habitants de la ville d’Ebolowa.
Le cas de la dénommée Madeleine Bikomo qui déclare dans les colonnes du quotidien «ce n’est pas toujours une question d’éducation. Quand une jeune fille décide d’être têtue, surtout à l’âge de la puberté, ce n’est pas toujours facile de la maîtriser, quels que soient les efforts des parents».
En attendant de trouver des solutions efficaces pour combattre le phénomène qui tend à s’installer à Ebolowa, Théodore Amantsang Falafala suggère que les causeries éducatives sur la sexualité prennent une place de choix dans les relations enfants-parents.