Actualités Criminelles of Monday, 28 May 2018

Source: camer.be

Ebolowa: un policier bastonne et tue un vendeur à la sauvette

Les faits se déroulent trop vite non loin  de  la  Place  «  An  2000  » Les faits se déroulent trop vite non loin de la Place « An 2000 »

Arsène A. vendeur à la sauvette au marché central, a perdu la vie, à la suite d’une altercation avec un policier.

Et si l’on pouvait faire revenir le temps, sûrement, Arsène Akoutou alias Jimmy et le policier incriminé ne recommenceraient plus leur scénario macabre du 8 mai dernier. Un spectacle très violent, selon les témoins, qui a fini par la mort subite du premier cité. Du coup, l’un a perdu la vie et l’autre se retrouve dans la cellule en attendant le sort réservé à ceux qui ôtent la vie aux humains.

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Les faits se déroulent trop vite non loin de la Place « An 2000 », en plein cœur de la capitale régionale du Sud. Nous sommes aux environs de 19 heures, Jimmy, très connu du milieu des vendeurs à la sauvette, vaquait à ses occupations, question de trouver un dernier client. Sur son passage, il croise son bourreau, un inspecteur de police. Leur échange s’est terminé par le décès du vendeur des rebus de friperie. Les causes de l’altercation, pour le moment, restent inconnues. Mais les supputations vont dans tous les sens. Crime passionnel ou abus d’autorité, seule l’enquête ouverte par les autorités de la place nous le dira.

Toutefois, des informations glanées sur les lieux du drame font état de ce que le policier aurait trouvé le vendeur en conversation « assez intime » avec une fille qui serait sa femme. Le policier serait intervenu : « pourquoi causes-tu avec ma femme ? » l’autre aurait répondu : « Pourquoi ne demandes-tu pas à ta femme, pourquoi elle cause avec moi ? »

Pour d’autres, le sauveteur aurait frôlé le derrière d’une fille qui était accompagnée du policier. Ce qui fut consideré par ce dernier comme un sacrilège. La dernière version parle d’un refus d’obtempérer du vendeur à l’interpellation de l’agent de police.

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La suite ce sont des coups de poing, de tête, de brodequins à n’en plus finir jusqu’à ce que mort s’en suive. Le corps du malheureux vendeur, après constat par le médecin légiste, en présence des autorités administratives, judiciaires et les responsables locaux des forces de maintien de l’ordre a été déposé à la morgue de l’hôpital régional d’Ebolowa.