Actualités of Wednesday, 25 July 2018

Source: Le Soir N°790

Edgard Atangana fait le point des performances désastreuses dans la Mvila,

Le taux d’exécution des travaux est de 08,07%. Le taux d’exécution des travaux est de 08,07%.

C’est du moins ce qui ressort des travaux tenus du comité départemental du suivi pour l’année 2018 et pour cause principale le non payement des prestations, la lenteur des prestations, la non transmission systématique dans les délais de documents contractuels aux administrations départementales

Le DD Minepat/Mvila, Edgard Atangana, Secrétaire du comité départemental s’est livré à la presse après les travaux du comité: « Le taux d’exécution est de 08,07%. Ce taux reste très faible selon le comité vu l’évolution du temps, car le comité départemental est à mi-parcours de l’exercice 2018 et tout n’est pas mauvais au niveau de la contractualisation. Beaucoup d’efforts ont été faits c’est-à-dire au niveau de la commission départementale, qui a déjà passé pratiquement plus de 80% des projets inscrits à leur portefeuille. Main- tenant, les commissions internes ont aussi fait leur travail au niveau de la contractualisation et même la commission régionale pour ce qui est des frais et des projets dont les montants étaient supérieure et égaux à 50 millions.

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Au niveau donc des commissions, beaucoup a été fait que pour la contractualisation au regard des prévisions contenues dans le journal de programmation; nous sommes satisfaits à ce niveau. Mainte- nant le système de programmation est aussi lié à la disponibilité des éléments de maturité de projets. Certains projets contractualisés mais le démarrage effectif des travaux était constaté sur le terrain à cause des questions d’indisponibilité de sites. Donc voilà l’un des talons d’Achille qu’on observe sur le terrain, dès qu’ils contractualisent un projet, on sert même à l’entreprise de démarrer les travaux lorsque l’entreprise arrive sur le terrain, ils commencent à ce moment-là, les questions de revendication de sites, donc voilà le principal blocage que le comité départemental de la Mvila a, sur le plan foncier sur le terrain.

Il y a un autre aspect qui est un aspect qui relève de la sociologie de l’investissement public c’est-à-dire en retour lorsque les entreprises ont investi leurs argents, au cours d’un exercice n+1, exercice n+2 certaines de ces entreprises ne sont toujours pas payées mais continuent de soumissionner lorsqu’elles sont attributaires. Elles ont espoir qu’elles peuvent être payées dans les délais annoncés ou impartis selon la programmation élaborée par la DG du trésor mais compte tenu des difficultés et d’approvisionnement en argent, les entreprises ne sont pas payées ; les projets de l’exercice 2018 connaissent ce retard d’exécution à cause de ce problème qui est un problème réel que ce soit au niveau régional que départemental et même communal, le problème se pose avec acuité, il sera difficile dans les jours à venir si cette situation persiste que certains appels d’offres tombent régulièrement infructueuses parce qu’il n’y aurait pas de soumissionnaires puisqu’ils ont connu le cas d’avis d’offres déclarés infructueux ».

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Le DD Minepat/Mvila Edgard Atangana croit que vivement comme le Minfi a pris le taureau par les cornes, les pouvoirs publics en général, vont résoudre cette dette, et pense que cette impulsion permettra aux entreprises de redevenir crédibles et opérationnelles afin que les populations puissent bénéficier des bienfaits des projets inscrits dans le budget d’investissement public 2018.

Selon Emmanuel Ngo’o, Président départemental du comité, l’exécution du Bip avance tant bien que mal. Pourquoi mal, parce que les taux ne sont pas ce qui devaient être, on est très bas actuellement mais on espère après la révision du code des marchés publics entre le Minmap et la préfecture, le Gouverneur, les communes, que ce taux va prendre un bon départ au 3e trimestre. Le problème de finance, la lenteur au ni- veau du lancement des marchés aussi.