Actualités of Friday, 13 July 2018

Source: cameroun-info.net

Education: Nalova Lyonga ordonne la fermeture de 56 établissements scolaires

Les promoteurs n'ont pas rempli les formalités administratives légales. Les promoteurs n'ont pas rempli les formalités administratives légales.

Nalova Lyonga reproche aux promoteurs de ces établissements mis en cause, le fait de n’avoir pas rempli les formalités administratives légales et d’ouverture de leurs écoles.

C’est une information relayée par le quotidien Le Jour dans son édition du 12 juillet 2018. 56 établissements scolaires répartis sur toute l’étendue du territoire national doivent garder leurs portes fermées à la rentrée scolaire 2018/2019. Pour ce qui est des motifs justifiant cette décision du Ministre des Enseignements secondaires (MINESEC), il faut préciser qu’ils varient d’un établissement à un autre. Par exemple le collège Elebson situé au quartier Emana dans la Région du Centre est appelé à mettre la clé sous le paillasson parce qu’il «fonctionne sur le même site que l’école primaire dans une maison d’habitation. Le site à risque abrite un pylône de transmission de communication», précise l’arrêté signé par le MINESEC.

LIRE AUSSI: Jean Nkuete dépose officiellement les dossiers de candidature de Paul Biya

Pour parler spécifiquement de la Région du Centre, la décision de Nalova Lyonga frappe 13 établissements secondaires parmi lequel celui suscité. Il y a dans le même sillage, le complexe scolaire Millénium logé au quartier Essos. L’établissement en plus de fonctionner sans arrêté de création et d’ouverture, se retrouve sur le même site que l’école primaire. Outre ces deux motifs, il se trouve qu’il s’agit d’un établissement qui avait déjà été sommé de fermer ses portes le 26 juillet 2017, à l’époque où Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena était encore à la tête du Ministère des Enseignements secondaires. Le quotidien Le Jour rapporte que «sur le site, l’établissement secondaire présente un bâtiment de quatre niveaux abîmé. La verdure a recouvert la quasi-totalité des murs en carreaux».

A en croire notre confrère, les promoteurs des établissements scolaires mis en cause ne sont aucunement dérangés par l’arrêté du MINESEC. «Ils ont dit la même chose l’année passée, ils reviennent encore avec cela cette année. L’établissement existe pourtant depuis 13 ans», déclare dans les colonnes du quotidien une hôtesse du complexe Millénium.