Actualités of Tuesday, 11 October 2022

Source: Le Jour du 11-10-2022

Effondrement d'un immeuble à Bangangté : voici le bilan officiel

Au moins une personne a perdu la vie Au moins une personne a perdu la vie

Des blessés graves enregistrés également au cours du drame.

Au moment où la pelle excavatrice, convoquée par la mairie pour soulever les gravats sur le site de l'incident a achevé de travailler, hier lundi à 16h, on n'avait pas trouvé d'homme dans les décombres. La rumeur disait que plusieurs voix d'homme avaient été entendues après le drame, avant de cesser.

Juste avant l'intervention des sapeurs-pompiers, venus de Bafoussam. Il n'en est rien. Seul le gardien des lieux, un homme d'origine sahélienne, a finalement perdu la vie. Les faits se sont déroulés dimanche soir, 9 octobre 2022, à la tombée de la nuit. Une dalle abritant une coopérative au-dessus et un restaurant en dessous a cédé, faisant des victimes, à côté de l'hôtel Jenyf, non loin de la préfecture de Bangangté. Les victimes sont surtout les clients du restaurant ouvert à ce moment-là mais heureusement peu rempli du fait du mauvais temps.

Sur les lieux, l'on est presque unanime sur le fait que cet effondrement a eu des signes avant-coureurs et que des effets auraient pu être sauvés. Plusieurs personnes dont des vendeurs ambulants se sont blessées en portant assistance aux victimes. Construit au milieu des années 90, l'immeuble portait d'énormes contrefaçons. « Dès son début, ce bâtiment présentait des insuffisances très remarquables dans sa conception et sa réalisation. Nous étions très petits pour présenter la situation à qui de droit de par notre jeune âge mais beaucoup d'explications se développaient entre nous les amis, première promotion du lycée technique de Bangangté.

Le site était sur notre raccourci qui partait de la mairie de Bangangté, vers un immeuble habité par un président de tribunal à l'époque », commente un connaisseur des lieux. De manière plus générale, l'incident repose le problème des vieilles dalles qui demeure préoccupant dans cette ville, où de nombreux immeubles initiés dans les années 70-80 n'ont pu être achevés que par les descendants des promoteurs, deux à trois décennies plus loin.