Réligion of Tuesday, 28 November 2017

Source: cameroon-info.net

Eglise Evangélique: les protagonistes de la crise négocient

La première réunion de conciliation s’est tenue le 23 novembre dernier La première réunion de conciliation s’est tenue le 23 novembre dernier

Les factions conduites par les révérends Jean Samuel Hendje Toya et Priso Moungole se sont parlé pour la première fois le 23 novembre 2017 au cours d’une médiation menée dans son cabinet par le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation René Emmanuel Sadi.

Les protagonistes du bras de fer à l’Eglise évangélique du Cameroun sont à la table des négociations. La première réunion s’est tenue le 23 novembre 2017, apprend-t-on de la « coordination nationale pour la gestion de la crise » proche du pasteur Moungole. Une réunion confirmée par une source proche de la faction Hendjé Toya. Le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation René Emmanuel Sadi faisait office de médiateur lors de cette rencontre qui s’est tenue dans son cabinet.

Dans son rapport la « coordination » indique que chacune des parties comprenait cinq membres. L’ancienne d’Eglise Nicole Claire Ndoko conduisait le groupe fidèle à Priso Moungole. Le révérend Makon Ma Ngue dirigeait la délégation des pro- Hendje. Au motif que l’actuel bureau de l’EEC est suspendu par la justice, le professeur Ndoko a proposé la création d’un directoire.

Tandis que le camp d’en face proposait de lui céder deux postes de présidents de région synodale. « La faction Priso Moungole est restée campée sur sa position. Pendant que celle de Hendje Toya prend l’engagement d’élargir la sienne sans aucun autre détail et dit s’en référer à sa hiérarchie. A prochaine rencontre elle apportera une nouvelle proposition », rapporte la « coordination nationale pour la gestion de la crise.

Le bureau de l’Eglise évangélique du Cameroun conduit élu en avril 2017 à Ngaoundéré est contesté par les partisans du candidat à la présidence Priso Moungole. Ils parlent de non-respect de la parole donnée, de fraudes électorales. Ils ont saisi la justice qui a suspendu courant juillet l’élection du nouveau bureau.