La première session de plein droit du Conseil électoral pour ces élections qui se tiendront le 12 mars 2023 lui a donné cette opportunité au siège de l’institution qu’il dirige ce 18 janvier 2023.
« Je voudrais à nouveau saisir l’opportunité qui m’est offerte pour exhorter à cet effet, tous les acteurs du processus électoral, sans exclusive, à y prendre massivement part, afin de continuer d’œuvrer tous ensemble et collectivement à la redynamisation du processus électoral et partant, au parachèvement du processus constitutionnel de décentralisation en cours, mis en œuvre par l’Etat », a lancé le patron d’Elecam à l’endroit des Conseillers et au Directeur des élections et son équipe. Du retour de terrain, Enow Abram Egbe confirme que les élections auront bel et bien lieu dans les deux régions en crise où il a constaté une grande mobilisation de la population à cet effet, selon ses dires face à la presse. Par ailleurs, le scrutin du 12 mars prochain, de l’avis du patron d’Elecam, constitue un nouveau challenge aussi bien aux acteurs politiques constitués et institutionnels, qu’aux observateurs électoraux. Il prendra en compte pour la première fois, conformément à la loi, l’implication des Conseillers régionaux en tant qu’électeurs à part entière du collège électoral. Telle est la principale spécificité de cette élection. Plus loin, il interpelle ses collaborateurs et les acteurs du système électoral sur la sensibilisation et l’éducation des grands électeurs pour une meilleure appropriation du cadre juridique et des standards en la matière. Aussi bien lors de la constitution et du dépôt des déclarations de candidatures, qu’à l’occasion du contentieux pré et post électoral, en passant par le déroulement de la campagne électorale et les opérations de vote proprement dites. « Le but recherché est d’aboutir à une participation massive avisée, effective, équitable et surtout inclusive de tous les acteurs du processus électoral », a-il renchéri sur ce point. Parlant sphériquement aux Conseillers, il a précisé que l’objectif est de convenir d’un plan d’action concret et efficace, aussi bien du Conseil électoral que de la Direction générale des élections. Il est aussi question de synchroniser les actions de part et d’autre et de capitaliser les atouts majeurs en vue d’une « organisation réussie de cette échéance électorale dont l’importance et les enjeux ne sont plus à rappeler ». Il a en outre rappelé que l’article 19(2) du Code électoral oblige le Conseil électoral, dès la convocation du corps électoral de se réunir au moins une fois tous les quinze jours. A la sortie de cette session, il sera fixé le cap et défini les objectifs spécifiques. La session vise l’appel de toutes les volontés positives et la mobilisation des ressources adéquates, « dans le but bien compris d’avoir une élection couronnée du succès escompté ». Dans les différents Qg des partis politiques l’heure est la constitution des dossiers en vue de soumettre les listes de 7 candidatures avec les suppléants de chaque parti politique au suffrage du collège électoral des conseillers régionaux (délégués départementaux et représentants du commandement traditionnel) et les Conseillers municipaux. Le délai imparti à cet effet est de quinze jours à compter de la date de la convocation du collège électoral.