Pour sa toute première visite de prise de contact avec les services déconcentrés de son département ministériel installés dans la région de l’Adamaoua, le patron des chefs de terre a réitéré l’engagement du président de la République à faire tenir les élections dans des bonnes conditions sur toute l’étendue de la région.
Au cours de la réunion de travail qu’il a eue dans la salle de conférence des services du gouverneur avec les 5 préfets, les 21 sous-préfets, les autorités militaires et le gouverneur, le ministre, dans son propos introductif, a dit être venu à Ngaoundéré faire l’état de la situation sécuritaire de la région. Il a aussi à féliciter les autorités militaires et administratives pour leurs efforts pour le maintien de la paix et de la sécurité.
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Également, il requiert l’appui et l’encadrement des autorités administratives et militaires à appuyer Elecam avant, pendant et après le scrutin présidentiel prochain. A cet effet, l’administration territoriale, à travers les sous-préfets et les préfets, doit donner un coup de main aux agents d’Elecam en service dans leur territoire de commandement.
Aux forces de maintien de l’ordre et de sécurité et la police, le ministre est sans équivoque: «il ne s’agit pas seulement de protéger les personnes en service à Elecam, mais également la sécurisation du matériel électoral. Cela doit se passer dans un cadre de protection absolue du processus».
La rencontre avec les chefs traditionnels, les ministres de culte, les parlementaires et les maires dans la salle des actes de la Communauté urbaine a plutôt pris l’allure d’un meeting politique. Après avoir relevé la vision du président de la République dans l’épanouissement des chefs traditionnels, le ministre a souligné la contribution de ceux-ci au maintien de la paix et la sécurité à travers la mobilisation de la communauté pour la formation des comités de vigilance.
Les chefs traditionnels de la région, par la voie de leur porte-parole, le lamido de Banyo, Sa majesté Mohaman Gabdo, diront que «les gardiens de la tradition dans l’Adamaoua sont derrière le chef de l’Etat pour un vote à 100%». Même son de cloche du côté de la représentante des femmes de la Vina qui, madame Abé Marie, pour qui «le président Paul Biya et les femmes de la Vina en particulier et de la région en général, c’est jusqu’à la gare».
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A l’heure où la région fait face à des actes d’insécurité –avec la prise d’otage avec demande de rançon– et de la criminalité, la visite du patron de l’Administration territoriale était plus qu’impérieuse. Elle permettra de définir des nouvelles stratégies afin de réduire à sa plus simple expression ces actes qui parfois endeuillent de nombreuses familles comme celles du petit Moubarak, enlevé et tué il y a quelques semaines dans la ville de Ngaoundéré.