"Jamais sans mon téléphone portable ou ma tablette », l’on a coutume d’entendre ces propos de la bouche de certains utilisateurs de Smartphones.
Devenu aujourd’hui un outil indispensable voire même incontournable pour de nombreux usagers, le smartphone nous accompagnepartout et est même pour certaines personnes, l’un des compagnons les plus fidèles. Avec la campagne
présidentielle qui fait les choux gras de la presse ces derniers jours, au Cameroun, le Smartphone est présent et immortalise les méga meetings des neuf candidats sur le terrain, au même titre que les gadgets classiques comme l’appareil photo et la caméra HD. Il faut cependant noter que la montée en puissance des technologies de l’information et de la communication, sans oublier la fabrication en masse des gadgets électroniques dotés de bonnes performances octroient au Smartphone une place de choix dans la vie quotidienne des individus.

Les acteurs politiques ne sont pas en reste.

Depuis le lancement officiel de la campagneprésidentielle le 22 septembre 2018 au Cameroun, l’on observe de plus en plus la prolifération du Smartphone dans lesmeetingsdes candidats du RDPC, SDF, UNIVERS, ADD, PURS, UDC, MRC, MNCC etc. ce gadget accompagne son utilisateur partout. Pour être suivi de bout en bout par l’électorat, les responsables politiques ont même eu recours à l’ouverture des pages officielles sur les réseaux sociaux et
multiplié des foras relatifs à la campagne présidentielle à partir desquels ils convoquent des réunions etdes équipesde campagne, donnent des programmes
des meetings.

Dans la décennie 2000-2010 au Cameroun, il était difficile voire même impossible de voir, un Smartphone dans une manifestation politique. Seul les appareils photos professionnels et numériques épaulés par des caméscopes et caméra Haute Définition étaient utilisés pour immortaliser plusieurs évènements socio-politiques du pays. Mais la tendance actuelle etl’entrée
massiveduSmartphone au Cameroun a tôt fait de transformer le détenteur d’un
Smartphone enphotographes et preneurs de sons de fortune à telle enseigne que même les photographes et Cameramen professionnels se voient souvent
relayés au second plan lorsqu’il s’agit de capturer des images pendant les meetings, notamment en cette période électorale.