Au lendemain de l’élection présidentielle, « la Secrétaire générale invite l’ensemble des parties prenantes, notamment les candidats, à contribuer à préserver la paix sociale et les exhorte à privilégier, en toutes circonstances, les voies légales », renseigne un communiqué de l’OIF.
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Les Camerounais sont allés aux urnes le dimanche 7 octobre 2018. Pour l’heure, ils sont en attente des résultats du premier tour que devrait prononcer le Conseil constitutionnel dans une quinzaine de jours. Mais cela n’a pas empêché Maurice Kamto, l'un des principaux challengers du président sortant Paul Biya (au pouvoir depuis 36 ans) de revendiquer lundi dernier la victoire. En outre, 17 recours auprès du Conseil constitutionnel ont, pour le moment, été introduits par des candidats.
Dans ce contexte, Michaëlle Jean, la Secrétaire générale de la Francophonie dit « suivre avec une grande attention et à travers la mission d’information et de contacts qu’elle a déployée au Cameroun, la tenue de l’élection présidentielle dans cet État membre ».
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L’organisation des pays ayant en partage la langue française a rappelé qu’elle « mobilise depuis plusieurs mois un appui technique et politique multiforme pour accompagner le processus électoral au Cameroun », ajoutant que l’Envoyé spécial de la Secrétaire générale, Désiré Kadre Ouedraogo, ancien Premier ministre du Burkina Faso et ancien Président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), y a conduit une mission d’information et de contacts ».