C'est de retour de son voyage que Me Akere Muna a bien voulu accorder un entretien exclusif à nos confrères. Au fonctionnement du mouvement « Now » pour le changement du Cameroun, en passant par ses réelles intentions politiques, ou encore un héritage du régime Biya, le bâtonnier s'est ouvert à l'équipe d'afrik-inform.com.
D’entrée de Jeu, Akere Muna va se montrer clair quant à la question du journaliste relative à l’héritage du régime actuel. L’ancien bâtonnier va réfuter la thèse selon laquelle il aurait profité du nom de son père Salomon Tandeng Muna pour se faire une place au soleil.
« Je n’ai jamais profité du régime actuel, mon nom a été pour moi plutôt un poids à porter » déclare-t-il. L’homme politique soutient n’avoir jamais été boursier et souligne s’être battu pour payer ses études.
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Sur le plan politique, le fondateur de Transparency International Cameroun souhaite que l'État ne s'immisce plus dans toutes les affaires de la cité. Akere Muna pense qu'il faut revoir le système éducatif camerounais, pour le rendre plus performant.
Assigné en justice par sa sœur Ama Tutu Muna pour une affaire liée au partage de l'héritage de leur feu père Akere Muna dit « être plus que serein », et se « projette désormais vers l'avenir ».
Confiant de ses potentialités, c'est avec une assurance certaine, que le candidat déclaré pour la présidentielle de 2018, annonce sa marche vers l'occupation très prochaine du fauteuil présidentiel dans son pays.
Retrouvez tous ces moments forts dans la vidéo ci-dessous.