C’était hier vendredi au cours de l’installation du bureau départemental de son parti à Eseka.
Le Mouvement patriotique pour le changement du Cameroun (MPCC) fait sa première sortie dans le département du Nyong et Kelle dans la région du Centre. Et pour ce premier meeting, rapporte la radio nationale publique Crtv, il était question de sensibiliser les populations à s’inscrire sur les listes électorales avant la fin des opérations prévues le 30 août prochain. Le choix de l’arrondissement d’Eseka pour cette campagne de sensibilisation est hautement symbolique.
Pour Jean Blaise Gwet, Eseka est une ville symbole, c’est un carrefour de notre histoire. « Département qui abrite les restes de nos héros. Il fallait que je vienne non seulement me présenter auprès de ces aînés pour leur dire qu’il y a un de leurs fils qui s’est levé pour apporter sa contribution à l’œuvre de la nation », déclaré le président du MPCC.
Avant de poursuivre : « Aujourd’hui, il est l’heure du changement et je pense que ce changement, c’est en chacun de nous parce que la nation a besoin de nous tous. Je venais également avoir l’onction de ces aînés dont je suis heureux ». Fils d’un activiste de l’indépendance, Jean Blaise Gwet a rassuré ses frères et sur du terroir sur sa candidature à l’élection présidentielle de 2018.
Les militants de ce parti, apprend-on de nos confrères, ont pris l’engagement de se préparer à cet effet, avec le soutien inconditionnel des chefs traditionnels. Des pas de danse au rythme de l’Assiko, danse patrimoniale de ce département, ont scellé ces engagements dans une ambiance républicaine. Une minute de silence a été observée en la mémoire des victimes de l’accident ferroviaire survenu le 21 octobre 2016 à Eseka.
Peu connu du microcosme politique camerounais, Jean Blaise Gwet s’est souvent illustré dans le monde des affaires avec des succès plus ou mitigés. Mais contre toute attente, ce natif du département du Nyong et Kelle, a été l’un des tout premiers à se porter candidat à la prochaine élection présidentielle de 2018.