Visiblement, l’année 2018 s’annonce riche en apparition et en contribution. Cette fois, ce sont les femmes de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp), qui envisagent de mobiliser les femmes de cette formation politique afin de glaner les votes des citoyens camerounais.
Le comité directeur des femmes de l’Undp (Mfdp) le 1er février 2018 à la permanence du parti, a entrepris d’outiller la cinquantaine de militantes en atouts de mobilisation, elles qui sont les têtes de proue dans le milieu des activités politiques. Comme le reconnaitra fort à propos la présidente du comité directeur du Mfdp, l’enjeu est de faire des femmes « des scrutateurs et des acteurs du jeu électoral ». Elles devront être à mesure de former leurs militantes pour les quatre (ou cinq) prochaines échéances électorales qui se profilent à l’horizon, a expliqué Mme Zene Ondo Eliane.
A la réalité, reconnaissait également celle qui a été portée à la tête du comité du Mfdp en 2016, les femmes n’ont pas souvent suivi leurs votes. Une fois que le bulletin a été jeté dans l’urne, certaines femmes se contentent d’attendre le résultat des élections. C’est contre ce type de situation que l’atelier de deux jours a été organisé à l’attention de celles qui constituent un maillon important des formations politiques et de la société en général.
D’autre part, le débat demeure puisqu’il s’agit de convaincre les femmes pour qu’elles soient de véritables leaders politiques (une des thématiques qui a retenu l’attention de cet atelier de formation). Il faudra en outre que chacune d’elles soit au fait du processus électoral à toutes les étapes, qu’elles sachent ce que signifie gagner une élection en termes de mobilisation ou de rapport avec les médias, et bien évidemment d’assumer le rôle de la femme en tant qu’acteur politique.
C’est l’occasion de rappeler que le parti de Bello Bouba Maïgari doit aujourd’hui convaincre et gagner plus de terrain que par le passé, lui qui en a justement beaucoup perdu.