2018 est une année électorale au Cameroun avec les Sénatoriales, les législatives, les municipales et surtout la présidentielle d’octobre prochain. Dans les états-majors des partis politiques on se prépare activement pour y participer. Si la préoccupation majeure des formations politiques reste le choix des candidats, le problème lié au financement de ce rendez-vous électoral fait aussi débat. Ces échéances coûteront au bas mot 50 milliards de FCFA au Cameroun.
Comment trouver un tel budget puisque, l’ELECAM, l’organe chargé de la matérialisation de ces échéances cruciales pour le pays n’a un budget de fonctionnement de 4.476 milliards de FCFA ? C’est la grande question que se posent les Camerounais.
Selon les informations, un budget d’environ 21 milliards de francs CFA avait été élaboré et financé entièrement par les ressources propres de l’Etat du Cameroun pour les élections de 2011. Ira-t-on dans le même sens en 2018 ? Tous les indices l’indiquent. En demandant à Ferdinand N’goh N’goh, le SG de la présidence de « porter de 35 milliards de francs CFA à 50 milliards de francs CFA l’enveloppe prévue pour les élections, Paul Biya affiche clairement sa volonté de rééditer la démarche de 2011.
50 milliards vont peser gros sur les ressources propres de l’Etat du Cameroun face aux nombreux défis auxquels le pays est confronté.