Actualités of Wednesday, 30 October 2024

Source: www.camerounweb.com

Elle attrape son père en train de faire l’amour à sa meilleure amie

Un acte jugé comme de la trahison Un acte jugé comme de la trahison

« Mon cœur saigne jusqu'à présent », avoue la fille. Cette dernière ne savait pas que son père, encore moins son amie, serait capable d’une telle chose. Que ce soit l’un ou l’autre, ils n’ont pas pu contrôler leurs pulsions. L’histoire est la suivante.
Je m'appelle Awa, j'ai 27 ans. C'était un samedi matin ordinaire et je me dirigeais vers la maison de mes parents pour les saluer, comme je le fais chaque week-end. La chaleur du soleil mordait déjà ma peau, mais j'aimais ces promenades matinales qui me permettaient de traverser notre marché bruyant, où les marchands criaient des prix imbattables et où les senteurs d'épices flottaient dans l'air.

Arrivée chez eux, j'ai poussé la porte sans frapper, habitude d'enfant. La maison était étrangement silencieuse. En me dirigeant vers sa chambre pour le saluer, curieuse de ce silence inhabituel, ma vie a pris un tournant que je n'aurais jamais imaginé.

J'ouvris la porte avec précaution, et là, je découvris l'impensable. Mon père et ma meilleure amie, Hélène, enlacés dans le même lit. Mon cœur s’est arrêté et j’ai senti le sol se dérober sous mes pieds. J'étais pétrifiée entre l'indignation et l'incompréhension. Hélène, qui était plus proche de moi qu'une sœur, venait de trahir notre amitié sacrée et mon amie aussi. Elle s'habillait désespérément en criant : "Awa, ce n'est pas ce que tu penses".

Mais que pouvais-je penser d'autre ? Les mots me manquaient et la colère montait en moi comme la marée. Papa, visiblement gêné, ne pouvait prononcer un seul mot. Sa bouche s'ouvrait et se fermait comme un poisson hors de l'eau, inutile et pénible. "Pourquoi ? Comment peux-tu faire ça ?", balbutiai-je.

Ne sachant que fuir la scène, je suis sortie en courant, les larmes brouillant ma vue. Je ne pouvais croire que ceux en qui j’avais tant confiance me blesseraient sciemment. Notre maison, notre marché, tout paraissait étrangement irréel et menaçant. Les visages familiers semblaient tordus dans la moquerie.

Depuis ce jour funeste, je me questionne : comment pardonne-t-on une telle trahison ? Est-ce que l'on doit pardonner ? Dois-je tout raconter à ma mère ou comment ? Que ferais-tu dans une telle situation ? Peut-on véritablement affronter et dépasser une double trahison de cette ampleur ?