Certaines femmes n’aiment pas être repoussées, surtout si elles comptaient beaucoup sur la relation avec le partenaire ou avaient forcément quelque chose qu’elles gagnaient. Les violences contre les hommes aussi existent un peu partout. À Douala, par exemple, ce n’est pas le premier cas que nous nous apprêtons à dénoncer. Récit de N’zui Manto.

Il faut dénoncer avec fermeté les meurtres commis par les femmes sur les hommes, tout comme on dénonce, condamne régulièrement les féminicides.

Au quartier Pozam à Douala, un jeune homme vit dans la concession familiale en concubinage avec une jeune fille. Omang, puisqu'il s'agit de lui, prend soin de la fille et de son enfant qui n'est pas de lui.

Suite à de nombreuses incompréhensions, Omang décide de se séparer de la fille. Tard dans la nuit, elle reviendra à la maison, prétendant vouloir récupérer ses effets.

Omang qui dormait quitte son lit, se dirige vers la porte qu'il ouvre à la fille. Armée d'un poignard, elle va le lui planter dans le cou et dans le ventre avant de prendre la fuite.

Agonisant, Omang a réussi à se rendre chez le voisin, là où il désignera la criminelle avant de rendre l'âme. La meurtrière est depuis lors en fuite.