• On mourra tous un jour
• Même Paul Biya ne va pas échapper
• Mais comment mourra-t-il ? Eloi Bonavanture Bidoung prédit tout
Nul ne sait comment, ni quand, mais il s’en ira un jour. L’actuel président du Cameroun, Paul Biya va rejoindre son prédécesseur Ahmadou Ahidjo dans l’au-delà. Eloi Bonavanture Bidoung prédit déjà une fin de règne chaotique pour Paul Biya.
Selon lui, il y a 3 scénarios possibles qui vont emmener Paul Biya à quitter le pouvoir. De sa propre démission à la mort au pouvoir en passant par un possible coup d’Etat, tout est possible.
Qui succédera à Paul Biya ? C’est l’une d’entre les grandes questions qui se posent depuis longtemps. Ce sont des questions actuelles et fondamentales dignes de réflexion en République, surtout du Cameroun.
Comment Paul Biya peut-il quitter le pouvoir ? Voici les scénarios possibles selon Eloi Bonavanture Bidoung.
a) Le coup d’état militaire, version IBM, Moussa Traoré, Moktar Ould Dada
La grande muette a le droit de parler. Si elle n’a pas utilisé ce droit, c’est par honneur et fidélité aux institutions. Des pays ont connu des révolutions militaires en Afrique sans être rayés de la carte du monde. Passé les agitations de la trop regardante « Communauté internationale » élevée au rang de gendarme du monde ces pays existent et les militaires ont l’adhésion de leurs peuples. Le Cameroun n’est pas exempt d’un tel mode de changement de régime.
Des officiers et sous-officiers formés dans de prestigieuses académies militaires permettent de croire qu’une révolution militaire est possible au Cameroun surtout au moment où le Président est de plus en plus absent, où la vie est de plus en plus chère, ou les détournements se conjuguent au pluriel, quand le vol est devenu le sport favori des élites, pendant que de la misère étouffe le peuple.
b) La démission
Pourquoi Paul Biya ne démissionnerait-il pas ? De quoi aurait-il peur ? Ce ne sera que l’officialisation d’une situation soupçonnée qui plombe la vie de la nation depuis plusieurs mois. Les absences répétées, le silence, le mutisme, la délégation prolongée des pouvoirs prouvent qu’Il a démissionné, mais il ne le dit pas. Cette hypocrisie doit cesser. Monsieur le président de la République, déclarez votre vacance et laissez le peuple camerounais s’en aller vers la troisième République. Léopold S. Senghor et Ahidjo sont des exemples
c) Mort Subite au pouvoir.
La nature a ses moyens et ses méthodes. Cela peut arriver à la douche, dans un avion ; au cours d’un repas, ce sera la loi de la nature, qui veut que l’on se repose quand on a trop travaillé, au risque de tomber sous le poids de l’âge comme Mao Zedong (Chine), Tchernenko et Gromyko (ex-Urss), Bourguiba (Tunisie) devenu grabataire, Robert Mugabe (Zimbabwe) trompé, ou encore Arap Moi (Kenya).
d) Mode « Chassement » Méthode Kamto et BAS
Mobutu, Moubarak, Ben Ali, Bouteflika et d’autres dans le monde, ont été tous chassés comme de malpropres et contraints à l’exil. Pourquoi pas Paul Biya ?
Quand ? Les dates possibles selon Eloi Bonavanture Bidoung. Il est impossible de savoir quand partira Paul Biya. En dehors d’un évènement naturel, d’un réveil de l’armée patriotique ou de son bon vouloir, nul ne peut dire quand il partira. C’est comme si on me demandait quand a eu lieu et quand aura lieu le prochain Conseil des ministres ou le congrès du RDPC.
Qui ? Les scenarios possibles
On retient qu’en quarante ans de règne, la progéniture de Paul Biya est très grande et abondante. La liste des successeurs est longue.
Pourtant, seul un de ces fils, au propre comme au figuré, devra lui succéder dans un avenir, prochain ou lointain mais inévitablement certain. Mais lequel ? La question demeure toujours posée.