• Cabral Libii dénonce l’attaque Ekondo Titi

• Le député du PCRN tire sur Paul Biya et son gouvernement

• Un chef traditionnel disparait mystérieusement

L’embuscade qui a occasionné la mort de plusieurs autorités administratives et politiques à Ekondo Titi a fait réagir Cabral Libii depuis l’Europe où il est en tournée pour la promotion de son livre. Le président du PCRN après avoir présenté ses condoléances aux familles éplorées a interpellé le gouvernement sur la nécessité de mettre un terme à la guerre dans les régions anglophones du Cameroun qui dure depuis 2016.

‘’Au gouvernement, je réitère qu'il est inadmissible qu'il continue de briller par l'inconséquence dans une crise aux solutions connues à savoir le dialogue itératif, la libération de ceux des personnes qui ont offert leur implication, la décentralisation aboutie, un accord de paix, pour ne citer ces priorités-là’’, a déclaré Cabral Libii dans un communiqué parvenu à la rédaction de CamerounWeb.

Le jeune député accuse Paul Biya et son gouvernement d’avoir pris une série de mauvaises décisions qui ont enlisé la cise.

‘’L'entrée en scène des hors-la-loi ne facilite certes pas les choses, mais le port des oreillers par le gouvernement et le choix des solutions inappropriées qui s'en suit depuis 2016, sont suicidaires’’, a-t-il déclaré.

Disparition mystérieuse

Que s’est-il réellement passé ce 02 mars 2022 à Ekondo Titi. Selon les informations recueillies par la rédaction de CamerounWeb et confirmées plus tard par des sources sécuritaires, un convoi du sous-préfet de la localité a été attaqué par les groupes armés séparatistes dirigé par le très violent chef de guerre le ‘’Général No Pity’’. Le convoi, après recoupement a sauté sur 6 engins explosifs improvisés. ‘’ Timothée Aboloa (Sous-préfet), Nanji Kenneth (Maire), Meh Stanley (Chauffeur s/p), Ebeku William (Président section Rdpc) et Adjudant AKONO du Bafumar Sécurité s/p ont perdu la vie durant cette embuscade. Vision 4 dans son édition de journal de ce 02 mars 2022 a révèle qu’il y avait également dans la délégation qui effectuait une mission socio-économique, un chef de traditionnel introuvables jusqu’alors.

‘’ On note par ailleurs quelques blessés dont le chef du village qui selon nos informations reste introuvable’’, rapport Christophe Bia. Pour l’heure aucune information ne filtre sur le lieu où se trouverait cette autorité traditionnelle. Est-il fait prisonnier ? Aurait-il succombé à ses blessures dans la brousse ? Aurait-il pu invoquer les forces invisibles pour le sortir du danger ? Toutes les hypothèses sont sur la table selon une source proche du dossier.

Ekondo Titi n’est pas à son premier drame. Cette petite localité située dans la région anglophone du Sud-Ouest avait enregistré il y a quelques mois l’assassinat d’une dizaine d’élèves. Cette attaque attribuée aux groupes armés séparatistes qui opèrent dans la région n’a jamais été élucidée.