Son nom est Sali et elle a bravé les préjugés pour enfin atteindre ses rêves de journaliste présentatrice télé. Pour une Mbororo, cela n’a été du tout facile. Il a fallu du courage et de l’abnégation. Découvrez l’émouvante histoire de la première femme Mbororo présentatrice de journal télévisé national.

Elle est née des chaînes et des chaînes qui retiennent les filles Mbororo à une tâche très difficile.

Née de parents humbles à Sabga dans la région du Nord-Ouest, Sali s'est battu dur contre une société où les jeunes filles ne vont pas à l'école ou abandonnent pour devenir la prochaine épouse dans la lignée de beaucoup dans une hutte polygame hostile. Le père de Sali a résisté aux pressions de ses pairs et des «Malams» qui étaient prêts à payer des vaches pour avoir Sali comme épouse.

Elle a travaillé dur pour réussir ses examens. Elle s'est frayée un chemin, avec résilience, jusqu'à l'Université contre la marginalisation de ses pairs.

Dans l'école de journalisme, les gens se moquaient de son articulation, d'autres la décrivaient comme une hausa perdue qui devait traire des vaches et tresser des poils dans le village. De retour à Sabga, il était difficile de s'échapper mais la famille de Sali était à ses côtés.

Aujourd'hui, Sali présente des nouvelles de midi le week-end sur CRTV et est une bonne journaliste. Elle a travaillé dur sur son articulation, sa grammaire et ses aptitudes professionnelles.

Venez en parler, quelqu'un lui a dit auparavant qu'elle n'était pas assez «matérielle» pour la télévision mais quand ils l'ont lavée avec des louanges à l'autre dans la salle de rédaction, je suis sûre d'avoir appris une leçon. Que personne ne te méprise.

N'abandonnez jamais. Être fort. Tu n'es pas une erreur. Tu es un grand destin. Laissez l'histoire de Sali vous inspirer.

Au sujet du mariage, elle est très jeune et a un avenir radieux et parfois je plains sa cause la pression sur ce jeune homme est énorme.