Le village de Baloum, dans la région de l'Ouest, est plongé dans la stupeur suite à la découverte du corps sans vie de Ferdinand, 40 ans, jeudi dernier. Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de ce décès qui soulève de nombreuses interrogations.

Ferdinand était au centre d'une controverse locale, accusé d'avoir tenté d'empoisonner le vignoble du village. Des témoins rapportent qu'il avait proféré des menaces envers les habitants avant de passer à l'acte, sans toutefois parvenir à ses fins. Sa disparition, signalée depuis le 22 juin 2024, avait déjà suscité des inquiétudes.

La nouvelle de sa mort a provoqué des réactions mitigées au sein de la communauté. Une habitante, citée par notre consœur Mimi Mefo, exprime sa tristesse : "La mort de Ferdinand me fait mal jusqu'à je ne sais même pas. Et comme il travaillait du 1er au 31, je ne savais pas qu'il pouvait faire ça." D'autres villageois spéculent sur un possible suicide lié à l'affaire d'empoisonnement.

Le défunt, père de famille polygame avec une douzaine d'enfants, aurait connu un changement radical de comportement après sa séparation d'avec sa première épouse. Certains témoignages évoquent une rancœur grandissante envers les habitants du village, ce qui pourrait expliquer ses actes récents.
Par précaution, un rite de purification de sa concession a été décidé, visant à conjurer le mauvais sort selon les croyances locales.

Les autorités compétentes ont ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes du décès. La dépouille de Ferdinand a été transférée à la morgue pour des examens complémentaires.

Cette affaire met en lumière les tensions sous-jacentes au sein de la communauté de Baloum et soulève des questions sur la gestion des conflits interpersonnels dans les zones rurales.