• Les meurtres par empoisonnement ne s'arrêtent plus
• C’est devenu une "tendance" au Cameroun
• Des personnes encore tuées avec du poison
Au cours de ces dernières semaines, plusieurs cas de meurtres par empoisonnement ont été davantage évoqués par la presse nationale. Les empoisonnements sont de plus en plus courants.
Prudence, même les amis les plus intimes, les membres de la famille, les collègues de travail ne sont plus dignes de confiance. Justement, ce sont les personnes proches des victimes qui les tuent de sang froid avec le produit mortel.
Mbalmayo est une commune du Cameroun située dans la région du Centre et le département du Nyong-et-So'o dont elle est le chef-lieu.
Là-bas, « au moins quatre (04) personnes sont décédées lors de l'empoisonnement d'une table VIP pendant un buffet ».
C’est un lanceur camerounais qui relaie l’information : « Louis Marie Nya, cameraman de métier s'était rendu à Mbalmayo pour couvrir un événement où condrè, sauce taro, mets de pistache et bière à pression coulaient telles les chutes de la Lobe ».
Malheureusement, « l'homme ayant l'œil plus large que l'objectif de sa caméra se serait retrouvé à la table VIP chargé de poissons ayant subi tout sorte de châtiment ; braisés, fumés, bouillonnés, frits et même boucanés accompagnés des barons de la vallée et barron du couloir pour atténuer la chaleur du bon piment ».
Mais, précise la source, « le cameraman était loin de savoir que cette table VIP était en effet un engin explosif improvisé à retardement. Les convives de cette table mourront à tour de rôle y compris le pauvre cameraman. Le coupable selon les dires, aurait été identifié ».
Cette histoire tragique rappelle celle de la mariée à Douala (capitale économique du Cameroun) qui a exterminé toute la famille sauf son mari à qui la dose était destinée : « Une femme empoisonne le repas pour tuer son mari mais tue plutôt ses trois (03) enfants âgés de trois (03) à huit (08) ans. Prise de regret, elle-même tente de se donner la mort », avait informé N’zui Manto.