Que se passe-t-il au juste dans cette famille à Douala, la capitale économique du Cameroun, où l’on annonce une série de décès. Pour le moment, c’est la thèse de l’empoisonnement qui fait route.

Tout serait parti de la consommation d’une nourriture. A l’heure où nous mettons en ligne ce texte, l’on annonce le décès de deux personnes dans la famille.

« Un Drame se serait produit hier nuit dans une famille Bagam de Mabanda du côté de bonaberi dans la ville de Douala , ou une nourriture semblerait elle empoisonnée aurait été consommé par cette famille A l'heure actuelle on dénombre 2 décès et deux autres seraient dans le coma a l'hôpital Laquintinie de Douala .Que la terre de nos ancêtres les soit légère », informe une source.


Le phénomène de l’empoisonnement devient très inquiétant au Cameroun.


« Il ne se passe plus une seule semaine, allez, disons un seul mois ici au Cameroun, sans que vous n’entendiez une histoire d’homicide volontaire par empoisonnement, à tel point que cela a fini par devenir un véritable phénomène !
D’accord, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. C’est par les empoisonnements que les nationalistes UPCistes étaient assassinés en exil, durant les années pré et post-indépendance. C’est aussi par les empoisonnements que les affaires de terrain se résolvaient dans les villages, à cause d’un simple titre foncier. Et puis on a toujours utilisé le poison depuis la nuit des temps à travers le monde entier, vous n’avez qu’à interroger le KGB ou bien la CIA sur les archives de la période Guerre froide.Bref, les empoisonnements sont redevenus un phénomène au Cameroun. Les Mbenguistes qui s’y hasardent pour venir passer leur vacances ou pour des voyages d’affaires, l’apprennent à leurs dépens. On a déjà vu de jeunes mbeinguètaires promis à un bel avenir, se faire assassiner ici durant leur court séjour. On a vu dernièrement une jolie Camerounaise qui était venue au pays pour se marier, ne plus jamais en retourner. Et puis il y a des individus qui empoisonnent même leurs amis « locaux » pour rien-rien comme ça, tout simplement parce qu’ils sont jaloux de leur évolution et de leur réussite... », relevait Ecclésiaste Deudjui