Le climat politique au Cameroun n'épargne aucun parti politique pas même le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). D'ailleurs faut-il le rappeler, le parti de Maurice Kamto se retrouve depuis plusieurs jours sous les feux de projecteurs en raison de la candidature de Michele Ndoki à la tête du parti défiant celui qui se réclame être le vrai gagnant des élections présidentielles de 2018.

Une candidature qui a secoué le parti dans son ensemble. Analysant la situation qui se passe au sein du MRC ce jeudi dans l’émission "Le Grand Salon" sur LTM relayée par Actu Cameroun, le Professeur et Politologue Mathias Eric Owona Nguini pense que les différentes maladresses et divagations du Mrc font de ce parti, une formation politique qui ne propose rien de concret.

« Pourquoi mes analyses peuvent être en faveur du Mrc ? Au-delà de ce que je peux en penser subjectivement, j’ai envie que vous me démontrer que ce que je dis est faux. Est-ce que le Mrc n’a pas fui l’épreuve de la représentativité qui est la plus importante dans le cycle politico électorale, c’est-à-dire les législatives et les municipales ? Il n’y était pas. (..) Le Mrc est une formation politique qui a beaucoup gâché en raison des maladresses et des turpitudes de son leadership qui au lieu de construire une offre sérieuse d’alternance a voulu joué des solutions de facilité notamment, de rentes communautaires, et en plus va récupérer les positions du Social democratic front (Sdf). Ensuite, un leadership incohérent. En même temps, il veut se présenter comme le leadership qui domine l’opposition, mais en même temps, il fui l’épreuve de la représentation et de la représentativité (..) Comment expliquer donc comme on dit dans certains milieux que le Mrc est la formation politique la plus importante, si cette formation passe le temps à fuir les élections. En dehors de l’agitation spectaculaire, le Mrc n’a pas une offre politique. Si vous demandez aux camerounais ce que ce parti apporte au débat politique, je ne suis pas certain que même les sympathisants de ce parti vous dirons quelque chose » indique-t-il