La mort du combattant sécessionniste est un coup dur pour son frère Chris Anu. Lors d’une émission sur la chaîne ABS, le leader séparatiste a confirmé l’assassinat du patron des « Red Dragons ». « Dans nos cultures africaines, ce sont les plus jeunes qui enterrent les aînés. Je n'ai jamais imaginé annoncer sur cette chaîne, la mort de mon frère. Field Marshall a été abattu le 12 juillet 2022 entre 17 et 18h », a-t-il déclaré.

En pleurs, il a précisé que l’opération a été menée par 4 hommes qui ont fait irruption dans le Lebialem le 11 juillet 2022. Les assassins qui ont tous été des anciens combattants ambazoniens, ont trompé la vigilance de la population par leurs accoutrements qui laissent croire qu’ils étaient des alliés.
Cette version ne convainc pas une partie des Ambazoniens. Pour plusieurs habitants de cette partie du pays, 4 personnes ne sauraient attaquer Tout le camp de Field Marshall et repartir avec sa dépouille.

« Chris Anu,a rendu hommage à son frère FMA Oliver et raconte sa propre version sur la façon dont Oliver a été tué. Selon Anu, les Assassins étaient seulement quatre, qui ont réussi à entrer dans Lebialem, ont vaincu tous les Red Dragons et ont réussi à entrer directement dans le camp pour tuer Oliver. 4 garçons seulement. Anu continue en menaçant les assassins. Comment menacer des gens qui peuvent entrer et tuer votre soi-disant maréchal et sortir sans que votre "armée" entière ne leur fasse quoi que ce soit.Certaines des histoires racontées par Chris Anu sont des fabrications », révèle la plateforme Bareta news.

Selon cette source Field Marshall serait en réalité abattu dans son sommeil après une soirée bien arrosée. « Chris Anu prétend qu'Oliver a été abattu par un sniper – c’est un gros mensonge. Les assassins se sont approchés de l'ivrogne et l'ont assommé avec du bois de chauffage. Cela n'a été possible que parce que tout le camp des Red Dragons était réduit à seulement quatre combattants. S'ils avaient plus de combattants, pourquoi Any ne les a pas envoyés porter le cadavre d'Oliver et l'enterrer comme il appelait frénétiquement les villageois à aller le faire ? », s’interroge-t-elle.