La conférence régionale élective du Social Democratic Front dans la région du Sud s’est tenue à Ebolowa, le 24 Février 2023. Une assise qui a vu l’installation des responsables locaux de cette formation politique.
Le vent de trouble qui souffle actuellement dans le Social Democratic Front n’est pas de nature à décourager ses partisans dans la reconquête de l’espace politique camerounais. La démarche contreproductive qui avait conduit cette formation politique à perdre son poids sur l’échiquier politique national est en train d’être repensée. Le SDF veut sortir des slogans hostiles et creux pour repartir sur de nouvelles bases. Le retour dans la Région du Sud pour tutoyer le RDPC est un acte fort. Pour Honorable Honoré Ngam, « le travail ne fait que commencer, il faut être présent sur le terrain pour reconquérir nos militants. Ce bureau installé doit donc descendre sur le terrain, car il y a beaucoup à faire ».
Pour la survie du parti
Tout semble faire croire que dans le Social Democratic Front, on a bien compris qu’en politique, il ne faut jamais baisser la garde et perdre espoir. Il faut oser, car la politique de la chaise vide ne sert à rien. Le contexte aujourd’hui est tel que le SDF ne représente plus qu’une force politique de seconde zone. À ce sujet, un travail de terrain s’impose pour redorer le blason de cette formation politique.
Tirer les leçons du passé
Parmi les grands perdants du jeu démocratique camerounais figure en bonne place le SDF qui a perdu la confiance des Camerounais. La perte de vitesse à cause des dissensions, divisions internes et des rejets inutiles n’a fait que les affaires du RDPC et des autres formations politiques. En clair, le SDF veut se repenser et ne plus tomber dans les erreurs du passé. Raison pour laquelle, des consignes claires ont été formulées à l’endroit des nouveaux responsables nommés et installés. Selon Félix Mbida Belinga, le Président régional du SDF pour le Sud, « ce ne sera pas facile, on est conscient de ça, connaissant la région du Sud, mais nous sommes déterminés, nous sommes jeunes et solides. Nous sommes des acteurs de terrain, on n’a pas peur du RDPC ». La bataille politique s’annonce très serrée dans la région du Sud. Et, c’est la démocratie camerounaise qui gagne.