Actualités of Tuesday, 6 February 2018

Source: cameroon-tribune.cm

Energies renouvelables: des jeunes investissent la filière

ls ont mis sur pied depuis 2016, une association pour promouvoir le développement du secteur ls ont mis sur pied depuis 2016, une association pour promouvoir le développement du secteur

Ils ont mis sur pied depuis 2016, une association pour promouvoir le développement du secteur.

Au village de la jeunesse au Musée national, au milieu des nombreux stands qui affichent chacun son originalité, sa spécificité ou sa spécialité, celui de l’Association des ingénieurs en énergies renouvelables du Cameroun (AIENREC), ne paie pas forcément de mine.

Sur une table, un foyer amélioré contenant du charbon écologique, la principale attraction du stand, un panneau solaire miniaturisé et quelques autres originalités qui ne demandent qu’à être améliorées et connaître demain, un sort enviable.

Créée en 2016, l’AIENREC a pour principaux objectifs, selon son président, Mbida Awono Rodrigue Brice, « la promotion, le développement et la vulgarisation des énergies renouvelables, notre domaine de compétence et de l’efficacité technique. Il est donc question pour nous, de sensibiliser, informer, éduquer et amener les populations à s’approprier les techniques liées aux énergies renouvelables ».

Un sacré challenge que l’AIENREC poursuit en coopération avec les pouvoirs publics, les entrepreneurs, les groupes ou associations intéressés par leurs activités.

Sur le site au Musée national, c’est cependant le foyer amélioré et le charbon écologique qui retiennent l’attention des visiteurs. « Le charbon écologique est fait à base de déchets verts (pailles, feuilles mortes, herbes), et il a de nombreux avantages. Il met plus de temps à brûler, il est économique, écologique et même bio », vante Mbida Awono Rodrigue, et en plus, il participe de la lutte contre les changements climatiques, la déforestation et contribue au développement durable. Seul hic pour les visiteurs, comment s’en procurer ? Au siège de l’AIENREC au carrefour Efoulan.

Reste cependant une autre option qu’elle offre, la formation des individus à en produire pour eux-mêmes, et pourquoi pas, pour les autres. Une belle offre que les populations ne vont pas tarder à saisir, si on s’en tient à l’engouement constaté.

Mais l’AIENREC gagnerait aussi, à combler le manque d’informations sur sa propre existence et celle des ingénieurs en énergies renouvelables au Cameroun, au risque de voir ses envies d’expansion plombées, et son essor compromis.