Un verdict provisoire dans l'affaire du Coq Sportif contre la Fecafoot a été rendu hier 03 novembre au tribunal de Paris et cloue la Fecafoot à rester mariée à l'équipementier français jusqu'à terme du contrat qui existait entre les deux.
Mais ce verdict n'a pas l'air de satisfaire à l'instance de football camerounais qui est toute de suite monté au créneau et a indiqué faire appel de la décision.
En effet, la Fecafoot a été notifiée de la décision du juge des référés du Tribunal judiciaire de Paris rendu ce 3 novembre. Cette décision judiciaire ordonne le maintien des contrats ayant existés entre la Fecafoot et Le Coq Sportif. Ces contrats avaient été résiliés de manière unilatérale par Samuel Eto'o au nom de la Fecafoot le 17 juin dernier.
De son côté, la Fecafoot estime que les juges français n'ont pas tiré les conséquences de ses propres constatations dans ce dossier. C'est pourquoi Maître Florian Mbayen-Hegba, l'avocat de la Fecafoot, annonce qu'il interjette immédiatement appel de cette décision.
Quelles sont ses constations sur lesquelles se base Samuel Eto'o et la Fecafoot pour rompre le contrat avec le Coq Sportif ?
Il s'agit entre autres de :
- la société LCS INTERNATIONAL n'a pas respecté son obligation contractuelle essentielle de payer les sommes à sa charge au 1er avril 2022 en vertu de l'article 9 du contrat, à savoir la somme de 187500 euros, ni son engagement de payer la somme 125 000 euros pour la qualification des Lions indomptables qu'elle s'était spontanément engagée à payer également au 1er avril,
- LCS INTERNATIONAL, n'avait toujours pas réglé l'intégralité de ces sommes en respect de ses obligations contractuelles et de ses engagements à l'issue du délai de 30 jours qui lui avait été pour régulariser, délai à l'issue duquel la FECAFOOT a encore attendu près de 30 jours.
Pendant donc à témoin ces constatations, la Fecafoot estime faire appel de la décision du tribunal de Paris.