Il y a un mois précisément, les dossiers des 04 cadres du Mrc, Olivier Bibou Nissack, Alain Fogué Tadom, Pascal Zamboue et autres militants du mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc), avaient été jugés irrecevables par la Cour militaire de Yaoundé. L’audience de ce 15 décembre intervenait donc après ce rejet après celle du 17 novembre 2022.
Sur les 39 militants condamnés dans cinq jugements en décembre 2021 et janvier 2022 par le tribunal militaire de Yaoundé, seuls les appels de quatre militants ont été jugés recevables le 17 novembre 2022 par la Cour d’appel.
Comme le rappelle 237online, ces militants ont été interpellés pour avoir pris part aux manifestations pacifiques organisées par le parti. Cette marche pacifique avait pour but de dénoncer la crise anglophone dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et la mal gouvernance.
Ces derniers ont été condamnés les faits de coaction de révolution et de complicité par le tribunal de Yaoundé. Les 35 autres militants dont leur appel ont été jugés irrecevables se sont pourvus en cassation devant la Cour suprême.
A en croire le confrère, Deux commissaires de police attendus devant la barre mais pour le compte de la défense. Ils seront auditionnés comme témoins de la défense dans le cadre dudit procès. Les avocats de la défense ne veulent pas que leurs clients soient jugés sur base des « allégations ». Face à cette situation, les avocats de la défense vont communiquer deux listes des témoins à auditionner devant la Cour d’appel du Centre. Il s’agit d’un commissaire divisionnaire, identifié comme étant le responsable du Groupement spécial d’opération (Gso)et un commissaire divisionnaire en service à la Division régionale de la police judiciaire du Centre.
La défense exige que ces deux témoins soient entendus parce qu’ils sont parmi les fonctionnaires de la police ayant interpellé et placé en garde à vue en violation de toute les règles du droit les militants du Mrc.
L’audience a été renvoyée au 19 janvier 2023 pour citation des témoins de la défense à comparaitre devant la Cour d’appel.