Actualités of Tuesday, 21 February 2023

Source: www.camerounweb.com

Enquête : Ferdinand Ngoh Ngoh débarque au SED (vidéo)

Amougou Belinga en route vers Kondengui play videoAmougou Belinga en route vers Kondengui

L’enquête mixte de la gendarmerie et de la police ordonnée par le président de la République Paul Biya dans l’affaire d’assassinat de Martinez Zogo aurait-il du plomb dans l’aile ? Après le renvoi des suspects au SED pour complément d’enquête, les Camerounais sont de plus en plus nombreux à s’interroger sur la qualité des preuves récoltées contre Amougou Belinga et compagnie. Pour avoir les informations de première main, le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh s’est rendu en personne ce 20 février 2023 au Secrétariat d’Etat à la Défense (SED). Là, il s’est entretenu avec les patrons de la police et de la gendarmerie.

« C'est une grande réunion de coordination qui est intervenue entre le secrétaire général de la présidence de la République, le Secrétaire d'Etat à la défense chargé de la gendarmerie et le DGSN qui ont fait le point sur cette enquête », rapporte Equinoxe TV qui suit de près l’affaire Zogo.

D’après les sources, l’enquête se déroule normalement et tend pratiquement vers sa fin. Les suspects seront une deuxième fois présentés au commissaire du gouvernement qui pourra les envoyer en détention provisoire à la prison centrale de Kondengui ou les libérer.

A en croire la défense de la partie civile qui était en conférence de presse le 21 février 2023, certaines parties tentent désespérément de remettre en cause le travail des enquêteurs, faute d’arguments juridiques pour défendre leur client. Si les avocats de Mme Zogo reconnaissent quelques irrégularités dans la tenue de l’enquête, elles ne seraient pas monstrueuses comme le prétend une autre partie. Il s’agirait par exemple de la non audition de la partie civile. Ce qui d’ailleurs a été fait hier. Madame Zogo a été entendue pendant près d’une heure. Elle aurait réclamé protection pour sa personne et sa maisonnée. La veuve déclare avoir été victime d’agression et de filatures depuis l’annonce du décès de son mari.