Antoine Vey, avocat de Samuel Eto’o, a vivement réagi suite à l'enquête de la Confédération Africaine de Football (CAF) concernant le président de la FECAFOOT. Selon lui, les éléments présentés dans l'audio ne constituent pas une preuve de corruption de la part de son client.

« M. Eto’o ne reconnaît pas avoir participé à une conversation dans laquelle il parle évidemment de corruption », affirme l'avocat. Il souligne que dans l'audio en question, Samuel Eto’o cherche simplement à rassurer le président d'un club sur certains problèmes rencontrés, sans faire mention de moyens illégaux pour les résoudre.

Antoine Vey critique également la procédure de l'enquête, la qualifiant de campagne visant à nuire à la réputation de son client. Il estime que cette enquête ne repose sur aucun fondement solide et qu'elle a été ouverte dans le seul but de générer une publicité négative à l'encontre de Samuel Eto’o.

L'avocat souligne également des irrégularités dans le déroulement de l'enquête, pointant du doigt la chronologie des événements et le timing de l'audience. Il dénonce l'utilisation d'« absurdités procédurales » pour véhiculer de fausses informations sur Samuel Eto’o.

Cette réaction de l'avocat met en lumière les tensions entourant l'enquête de la CAF et la défense résolue de Samuel Eto’o contre les accusations de corruption. La bataille juridique qui s'annonce promet d'être intense, avec des enjeux importants pour l'image et la réputation de l'ancienne star du football camerounais.