L'enquête de la Confédération Africaine de Football (CAF) sur de présumés matchs truqués et corruption entachant Samuel Eto'o, président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), semble prendre une tournure inattendue selon les informations de Actu Cameroun. Alors que l'ancien buteur camerounais était attendu au Caire le 17 avril pour une audition, des sources affirment que sa suspension par la CAF est désormais improbable.

Rappelons que l'enquête ouverte par la CAF fait suite à des "déclarations écrites de plusieurs parties prenantes du football camerounais". Ces accusations portent sur des faits de trucage de matchs et de corruption, jetant une ombre sur la gestion de Samuel Eto'o à la tête de la FECAFOOT.

Selon le journaliste camerounais Rémy Ngono, la CAF n'a pas pu réunir l'unanimité nécessaire pour suspendre Samuel Eto'o. Il explique que "Motsepe et Monsengo" (respectivement président et secrétaire général de la CAF) "ont vu comment il y avait beaucoup d'opposition". Cette absence de consensus fragilise la position de l'instance africaine et laisse planer le doute sur l'avenir de l'enquête.

Rémy Ngono pointe également du doigt le manque de précédents dans la suspension de présidents de fédération par la CAF. Il affirme que "la FIFA est la seule instance qui peut sanctionner Samuel Eto'o". Cette déclaration met en lumière le rôle crucial de la commission d'éthique de la FIFA dans la résolution de cette affaire.

L'épilogue de l'enquête de la CAF sur Samuel Eto'o reste incertain. La suspension par la CAF semble compromise, mais la menace d'une sanction par la FIFA demeure. L'ancien buteur camerounais se retrouve face à un tournant décisif dans son parcours à la tête de la FECAFOOT.