Le Quotidien Émergence édition du 21 juin 2016 révèle que la Chambre Nationale des Experts Criminels du Cameroun (CNECC) souhaite mener une enquête sur le cambriolage opéré à la Cour suprême la semaine dernière. La principale question à laquelle ces experts voudraient trouver réponse est celle de savoir, «comment est-ce possible dans une institution censée être hautement sécurisée ?». Et sa visée est de pouvoir traquer les coupables et rétablir la vérité des faits. Pour cela la CNECC a adressé le 20 juin dernier une requête au Procureur général de la juridiction.
Le quotidien indique qu’outre les experts de la CNECC, les responsables de cette chambre majoritairement diplômés des grandes écoles occidentales ont aussi émis le souhait de participer à cette enquête. «Nous, experts criminels, membres de la Chambre Nationale des Experts Criminels du Cameroun, sollicitons qu’il nous soit permis et autoriser de mener une enquête approfondie sur le cambriolage qui a eu lieu à la Cour suprême», peut-on lire dans la requête signée par Francis Steve Olingale, le Président de ladite chambre. Il précise dans ce document qu’«une telle enquête nécessite des spécialistes et professionnels en la matière afin de ne pas tomber dans le piège de nombreuses affaires pareilles qui ont été classées sans suite».
En guise de rappel c’est en début de semaine dernière que des malfrats non encore identifiés ont visité le bureau de Dagobert Bisseck, le Président de la Chambre judiciaire de la Cour suprême, celui de Jean Claude Robert Foé, le juge conseiller près ladite cour et le service du greffe de la Chambre administrative. On avait alors déploré la disparition de documents, essentiellement des livres et autres publications juridiques.