• Les maquettes ont été réceptionnées hier

• Il s’agit des universités de Garoua, Bertoua, Garoua

• Elles sont nouvellement crées

On en sait un peu plus sur les trois universités d’Etat nouvellement crées par Paul Biya. Selon Jacques Fame Ndongo ministre d’Etat et ministre de l’Enseignement supérieur qui a réceptionné les maquettes de ces universités, dès la rentrée académique d’octobre 2022, les universités d’Etat d’Ebolowa (Sud) et Bertoua (Est) seront opérationnelles.

S’agissant de l’université de Garoua (Nord), « les annexes fonctionnent mais il n’y a pas pour l’instant un établissement qui démarrera en octobre prochain. En revanche à partir de la rentrée d’octobre 2023-2024, tous les autres établissements créés par le chef de l’Etat vont fonctionner », a rassuré le Minesup. Il a indiqué qu’une série de mesures d’accompagnement relatives aux infrastructures de ces universités ont été prises.

Pour l’université d’Ebolowa, « il s’agit notamment de la faculté de médecine et des sciences biomédicales de l’université à Sangmélima qui démarre en octobre-décembre 2022. Il y a également l’institut supérieur du bois, de l’eau, de l’environnement et d’agriculture de l’université de Bertoua qui peut démarrer en octobre à Belabo », a promis Jacques Fame Ndongo.
En ce qui concerne l’université de Bertoua, toutes les informations n’ont pas filtré, mais ce qu’on sit c’est que la jeunesse camerounaise de cette localité avait déjà exhorté le chef de l’Etat à construire une université qui répond à l’environnement et aux réalités de cette zone.

Rappelons que ces trois universités ont été créées en janvier dernier par Paul Biya après l’avoir annoncé dans son traditionnel discours de fin d’année le 31 décembre 2021. Sa décision qui porte le nombre d’universités d’Etat à 11 (soit une université par région et deux pour la région du centre) est diversement commentée dans l’opinion. Certains estiment qu’il s’agit d’une décision politique pour répondre aux revendications des élites desdites régions. D’autres pensent que le besoin se posait même si ces universités sont créées sans qu’elles ne disposent au préalable d’infrastructures et du personnel qualifié pour fonctionner.

Les jeunes doctorants sont déjà à pied d’œuvre pour livrer leurs travaux de thèse.