Bien que le gouvernement camerounais affirme avoir fait des efforts pour développer l'enseignement supérieur ces dernières années, des défis majeurs subsistent, comme le révèle un article de Jeune Afrique.

Selon le ministre de l'Enseignement supérieur Jacques Fame Ndongo cité par Jeune Afrique, le paysage universitaire a "radicalement changé", avec la création de 11 universités d'État et 4 établissements d'enseignement supérieur à statut particulier depuis 1982. Des investissements ont notamment été réalisés dans la modernisation des infrastructures et l'équipement numérique.

Néanmoins, comme le souligne Jeune Afrique, ces efforts ne semblent pas avoir permis de combler tous les besoins. De nombreuses universités, notamment en dehors des grandes villes, manquent encore d'équipements de base. Les syndicats d'enseignants dénoncent également l'utilisation d'appareils obsolètes et le manque d'équipement adéquat dans les laboratoires.

Par ailleurs, Jeune Afrique relève que la question de l'employabilité des diplômés reste une préoccupation majeure. Malgré des initiatives comme le statut d'étudiant-entrepreneur, le marché de l'emploi informel domine toujours au Cameroun, laissant de nombreux jeunes diplômés sans débouchés.

Ainsi, si des progrès ont été accomplis, le chemin reste long pour faire de l'enseignement supérieur camerounais un véritable levier de développement, comme le souligne l'article de Jeune Afrique.