• Il souffre d’un diabète

• Il n’a pas les moyens de prise en charge

• Il a saisi les autorités et les âmes de bonne volonté



L’histoire tourne du mauvais côté pour Akele Billy, le gifleur de Lyon. Dans une correspondance qu’il a publiée sur les réseaux sociaux, celui qui est connu pour avoir défendu le président Biya écrit. « Mes frères et sœurs du Cameroun en toutes honnêteté, je viens très respectueusement vous présenter une doléance pour une dernière fois peut-être avant que la terre de nos ancêtres ne me prenne, je suis pratiquement aujourd'hui au Cameroun depuis presque un an, je vis dans des conditions très difficiles et je commence à me voir quitter ce monde juste par manque de moyens hospitalier. Je souffre déjà de diabète et bien d’autres. J'ai eu à faire des lettres de doléances justes pour avoir un suivi médical venant des membres du gouvernement, rien depuis. Svp j'ai besoin des soins médicaux et d'un suivi pour me permettre de retrouver la santé et autres », ecrit-il.

Avant de préciser que « je vous demande pardon et vous supplie de faire à ce que mon message arrive dans les oreilles des âmes sensibles pour me permettre d'aller à l'hôpital et avoir des médicaments ».
Akele Billy, le gifleur de Lyon , n’a pas manqué de lancer un cri d’alarmes à certaines personnalités qu’il pense pouvoir l’aider « je suis Akele Patitok Billy Benjamin sous le nom de Billy le gifleur de Lyon que vous même m'aviez attribué .( Samuel Eto'o Samuel ,Rigober Song, Guileine Chapui, Sentinelle de la République, Arone Banderas, Vp de Londres, Mama Chantal Biya, papa Paul Biya, monsieur le ministre Samuel Mvondo Ayolo, ministre Momo Jean de Dieu , ministre Ngo Ngo ,ministre de la santé , ministres et chef traditionnelle et autres serviteurs de la nation camerounaise Svp je suis malade et j'ai besoin des soins médicaux juste des soins médicaux et rien d'autres .merci de partager mon message ».

Depuis son retour au pays de Paul et de Chantal Biya, l’homme vit quasiment dans la mendicité totale. Pour l’activiste, il s’agit d’un paradoxe. Il ne comprend d’ailleurs pas pourquoi après avoir « défendu » bec et ongle les institutions camerounaises incarnées par le chef de l’Etat Paul Biya qui était menacé à Lyon par la Brigade Anti Sardinards (BAS), il soit encore dans cette situation de mendicité.
C’est dans cette lancée qu’il lancait un SOS à la diaspora positive. « Si je dis que je dors, ça veut dire que mes enfants dorment bien (…) J’ai 4 enfants, je n’ai inscrit aucun de mes enfants à l’école cette année, je ne sais même pas comment ils vont faire pour fêter, je ne parviens même pas à manger (…) ou je suis, je suis dépassé (…) », avait-il indiqué dans un direct sur Facebook.