Actualités of Friday, 5 February 2016

Source: cameroon-info.net

En finir avec les mutilations génitales féminines

Photo utilisée juste à titre d’illustration Photo utilisée juste à titre d’illustration

Selon des chiffres récents publiés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), près de 140 millions de filles et femmes ont subi des mutilations génitales féminines (MGF) dans le monde. Cette pratique est beaucoup plus courante en majorité dans le continent asiatique, dans le Moyen Orient, en Amérique du Sud et en Afrique. Ce 6 février 2016, marque journée de lutte contre le phénomène de mutilations génitales féminines sous le thème «Ensemble, mobilisons-nous pour contribuer à la réalisation des nouveaux objectifs mondiaux en éliminant les MGF d’ici 2030». 

Selon le bi-hebdomadaire La Météo du jeudi 4 février 2016, au Cameroun la MGF est encore très pratiquée, notamment dans les régions du Sud-Ouest, de l’Est et dans le septentrion. De nombreux pays ont interdit cette pratique mais certaines personnes ancrées dans leurs us et coutumes continuent de la pratiquer. «Ces pratiques violent les droits à la santé, à la sécurité et à l’intégrité physique, ainsi que le droit d’être à l’abri de la torture et des traitements cruels, inhumains ou dégradants, ainsi que le droit à la vie lorsqu’elles ont des conséquences mortelles», nous dit le journal. 

Les MGF se classent en catégories, apprend-on. La clitoridectomie qui est une ablation partielle ou totale de du clitoris (petite partie érectile des organes génitaux féminins). L’excision est l’ablation partielle ou totale  du clitoris et des petites lèvres. L’infibulation est un rétrécissement de l’orifice vaginal par la création d’une fermeture réalisée en coupant et en repositionnant les lèvres intérieures et parfois extérieures. Aussi, le repassage des seins est une pratique ancestrale qui consiste à masser les seins de la jeune fille avec une pierre de température très chaude pour -soit disant- ralentir la croissance de sa poitrine.